29/12/2007

Bonne et Heureuse Année 2008

Fresque d’une église du quartier copte du Caire.
Photo Jacques Fontaine - Décembre 2006

Sur le point d’embarquer à Roissy (dans la nuit du 31/12) pour OUAGADOUGOU avec les COANTIC, pour un séjour de 3 semaines au sein des villages jumeaux au Burkina Faso et au Mali dans le cadre des actions pour le développement de notre groupe LACIM – Champfleury,

je vous souhaite une très bonne et heureuse année 2008 avec tous mes vœux de bonne santé.

Que 2008 vous apporte Paix, Force et Joie et que nous sachions agir collectivement pour enrayer la marche désastreuse de notre planète.

Jacques FONTAINE




23/12/2007

Notre comité d'accueil à OUAGADOUGOU pour notre arrivée prévue le 1er janvier 2008

Nous serons accueillis à notre arrivée au Burkina Faso par 2 ressortissants de KANGARE, travaillant à OUAGA. Il s'agit de SOULEYMANE et ZAKARIA qui sont les véritables moteurs du développement endogène dans leur village.
Grâce à eux nous sommes en contact permanent avec le village et nous pouvons compter totalement sur eux pour assurer la liaison avec les villageois, le courant passe de façon remarquable. Sans eux nous n'aurions pu avancer si remarquablement dans nos actions de soutien au village. Ce sont eux les véritables artisans du développement de KANGARE car ils sont en permanence soucieux de la progression du village et s'impliquent fortement.

ZAKARIA à OUAGA lors de notre visite de novembre 2004

SOULEYMANE à KANGARE lors de ma visite en janvier 2007

04/12/2007

PLANNING de VOYAGE de Jacques FONTAINE , Pierre et Danièle COANTIC en AFRIQUE - Janvier 2008

Pour prendre connaissance de notre planning de voyage merci de cliquer ici.

Nous partons comme en 2004, les COANTIC et FONTAINE. Seulement Christiane nous accompagnera par l'esprit, et sa présence sera très forte.

Photo prise en novembre 2004 dans le village d' OUFOU au MALI

Pour connaître les fondements de ce voyage essentiellement motivé par des actions de développement dans des villages du Burkina Faso (KANGARE) et du Mali (OUFOU) jumelés avec notre groupe clermontois de LACIM (Les Amis d'un Coin de l'Inde et du Monde), vous pouvez aller naviguer sur le Blog :
http://lacimchampfleury.blogspot.com

Le jumelage de notre groupe LACIM - Champfleury avec le village de KANGARE est maintenant une vieille histoire (voir historique en cliquant ici) ce qui nous permet d'accompagner ce village dans une véritable démarche de développement. Nos interventions sous forme d'investissements dans des projets portés par les habitants eux-mêmes et leur permettant de générer des ressources, s'accordent maintenant parfaitement avec un développement endogène. Le projet d'espace maraîcher (voir projet en cliquant ici) dont la réalisation se termine et qui a nécessité, sur un terrain d'un hectare, la construction de 4 puits d'une dizaine de mètres de profondeur, la réalisation d'une clôture de 400m en protection des animaux divaguants et la formation des femmes qui vont l'exploiter, va générer pour une centaine de femmes, des ressources représentant 5 à 10 fois leur revenu moyen actuel. En fait pour un investissement total de 10.000€, le revenu minimum annuel de cette activité de maraîchage sera de 10.000€.

Ci-dessous une réalisation d'espace maraîcher au Mali dans le village de N'GOSSIRY situé entre le Bani et le Niger dans la Région de MOPTI.


Vous pouvez nous aider à terminer le financement de ce projet ambitieux - nous avons du emprunter une partie de cette somme pour pouvoir faire face aux engagements pris vis à vis des villageois qui ont été d'une rapidité impressionnante dans la réalisation - en envoyant vos dons à l'ordre de LACIM - Champfleury à l'adresse de Jacques FONTAINE (me contacter par courriel : jacques.fontaine@gmail.com).
Un reçu pour déduction fiscale (66% remboursé par l'Etat si vous payez des impôts) vous sera envoyé.

10/11/2007

11/10/2007

L'Or africain. Pillages, trafics et commerce international.

Un dossier noir de SURVIE, OXFAM, France-Agir ici.
Pour avoir un aperçu du dossier cliquez ici.

Sankara - Sarkozy. D’un discours à l’autre. Par Odile Tobner. Oct 2007

Allez sur le site de Survie France, il y a des quantités de dossiers intéressants.
Notamment cet article rapprochant ces deux discours de Sankara en 1984 et Sarkozy en 2007 :

"Le hasard des dates permet de rapprocher deux discours, tous deux prononcés à l’ONU celui de Nicolas Sarkozy, le 25 septembre 2007 [1], et celui de Thomas Sankara, le 4 octobre 1984 [2]. Ce rapprochement nous est suggéré par l’actualité : Nicolas Sarkozy vient de prendre la présidence du Conseil de sécurité et nous commémorons ces jours-ci le vingtième anniversaire de l’assassinat, le 15 octobre 1987, de Thomas Sankara. À bien des égards le discours de 1984 est plus actuel que celui de 2007."
Pour lire la suite cliquez ici.

Le discours à l'Université de Dakar de Nicolas SARKOSI, le jeudi 26 juillet 2007

Oui, vous en avez tous entendu parler et avez lu des extraits dans la presse, mais prenez la peine de le lire entièrement, il n'est pas trop tard.
Pardonnez moi de le mettre si tardivement sur mon blog !
Cliquer ici pour le télécharger.

02/10/2007

Les pessimistes de tous poils en prennent pour leur grade !

Oui il n'y a pas que du noir en Afrique et c'est heureux que quelques fois il y aient quelques commentaires des médias en ce sens.
En tout cas cela fait du bien de lire l'article du Monde du 30 septembre, de Philippe Bernard et Frédéric Lemaître, intitulé : " L'Afrique vous salue bien" !
Merci

Peut-être une bonne année pour les récoltes ?

"L'Afrique de l'Est et le Sahel sous les inondations" un article du Monde de Christiane Galus et Jean-Philippe Rémy. A lire en cliquant ici.

Cette dette de l'Afrique ! Quelle fumisterie !

Le Monde du 27 septembre vient confirmer une réalité que certains aimeraient nier.
Cliquer ici pour lire l'article de Maguy Day : "En Afrique, l'évasion des capitaux représente deux fois le dette"

23/08/2007

Le faux pas africain de Sarkozy

On ne se faisait pas trop d'illusions sur la capacité de SARKO à changer le discours et les relations avec l'Afrique.
Eh bien on est servi !

Analyse
Le faux pas africain de Sarkozy
Article paru dans l'édition du 24/08/2007

epuis près d'un mois, Nicolas Sarkozy déclenche en Afrique une vague d'hostilité dont il n'avait sans doute pas anticipé l'ampleur. S'adressant aux " jeunes d'Afrique " dans un amphithéâtre de l'université Cheikh-Anta-Diop de Dakar le 26 juillet, le président de la République avait proclamé avec fougue son amour du continent : " J'aime l'Afrique, j'aime et je respecte les Africains ", a-t-il lancé devant un parterre d'universitaires triés sur le volet. Les " vrais " étudiants avaient été écartés par crainte de manifestations d'hostilité à l'égard de l'homme de " l'immigration choisie ".

Accédez à l'intégralité de cet article sur Le Monde.fr en cliquant ici

20/06/2007

Désirs d'Afrique à partager

Mardi 19/06 j'ai eu le plaisir d'accueillir chez moi la réunion de bureau de CERAPCOOP dont je suis membre et quelques conjoint(e)s et amies ainsi que le personnels de CERAPCOOP se sont joints à nous vers 19H30 pour une soirée Afrique.
En fait j'ai fait partager mon virus de l'Afrique en projetant quelques diaporamas de mes pérégrinations africaines de ce début d'année 2007, missions au NIGER, BURKINA FASO et MALI.
J'ai apprécié l'excellente ambition de cette soirée et ça a été un très grand plaisir pour moi de parler avec passion de ma modeste expérience de terrain à des amis déjà très branchés sur la coopération internationale.
Je suis sûr que je ferai des adeptes pour m'accompagner dans des actions de solidarité dans des villages africains.

27/05/2007

Compte Rendu de mes visites en janvier 2007 à KANGARE et OUFOU

Vous allez également pouvoir télécharger les comptes rendus de mes visites aux villages jumeaux du groupe LACIM - Clermont'Ferrand - Champfleury.

Visite à KANGARE

Visite à OUFOU

Diaporamas sur mes périgrinations africaines

On n'arrête pas le progrès, vous pouvez maintenant télécharger les 3 diaporamas que j'avais confectionnés pour rendre compte de mes missions de janvier-février 2007 au NIGER, BURKINA FASO et MALI.
Cliquez sur les titres ci-dessous pour télécharger le diaporama sur :
-NIGER
-BURKINA FASO, visite à KANGARE
-MALI, visite à OUFOU

Pour le reste de ma mission, tournée d'inspection dans une quinzaine de villages de la région de MOPTI, je prépare des diaporamas thématiques comme par exemple le problème de l'accès à l'eau, la scolarisation, les activités villageoises rémunératrices....

25/03/2007

Joseph Ki-Zerbo : Des clés pour comprendre l'AFRIQUE

Il est sans doute superflu de vous parler du livre de Joseph Ki-Zerbo, " A quand l'Afrique" car vous avez sans doute lu ce livre pour posséder des clés de décriptage de l'Afrique qui vous intéresse et vous préoccupe.
Lors de mon passage à OUAGADOUGOU en janvier dernier j'ai pu me procurer la vidéo qui a été tournée sur lui et qui s'intitule :
"Identités, identité pour l'Afrique", un film de Dani KOUYATE.


Sachez que je suis prêt à vous visionner ce petit film qui dure 52 min.

20/03/2007

Mes films préférés

Affiche du film"Moolaadé", un film de Ousmane Sembene (Sénégal-France / 1h57) avec Fatoumata Coulibaly, Maïmouna Hélène Diarra. Présenté en Sélection officielle, Section Un certain regard au Festival de Cannes en 2004. Prix Un certain regard.

Collé Ardo vit dans un village sénégalais. Il y a sept ans, elle a refusé que sa fille soit excisée, pratique qu'elle juge barbare. Aujourd'hui, quatre fillettes s'enfuient pour échapper à ce rite de purification, et demandent protection à Collé. Deux valeurs s'affrontent alors : le respect du droit d'asile (le Moolaadé) et l'antique tradition de l'excision (la Salindé).

BAMAKO
Film réalisé par Abderrahmane Sissako avec Aïssa Maïga, Maimouna Hélène Diarra, Balla Habib Dembélé, Djénéba Koné, Hamadoun Kassogué, William Bourdon, Mamadou Kanouté, Gabriel Magma Konate...
Melé est chanteuse dans un bar, son mari Chaka est sans travail, leur couplese déchire... Dans la cour de la maison qu'ils partagent avec d'autres familles, un tribunal a été installé. Des représentants de la société civile africaine ont engagé une procédure judiciaire contre la Banque mondiale et le FMI qu'ils jugent responsables du drame qui secoue l'Afrique. Entre plaidoiries et témoignages, la vie continue dans la cour. Chaka semble indifférent à cette volonté inédite de l'Afrique de réclamer ses droits...

Indigènes

ENFIN ! FABULEUX ! INCONTOURNABLE !

On l’attendait au virage notre ami Debbouze et son copain Bouchared et tous les autres. Pensez-donc ! Un film avec 95% du temps occupé par des Arabes. Pensez-donc ! Un film sur le sujet tabou s’il en est des indigènes de la république, et ici même des indigènes de la nation. Il aura fallu la bombe de Dieudonné et de ses acolytes sur le sujet de ces indigènes pour qu’enfin on reconnaisse que face à la République (la grande dame que certains appellent Marianne) tous les citoyens ne sont pas égaux, et que face à la Nation (la grande dame qui a sa statue sur une certaine place parisienne, entre la Bastille et la République justement, même si l’ordre n’est pas tout à fait celui-là) tous ses enfants ne sont pas égaux. Mais ce film prend la république comme la nation à la gorge


L’ÉTOILE DU SOLDAT

Christophe de Ponfilly, Sacha BOURDO, Patrick CHAUVEL, Mohammad AMIN

11 septembre 2001. Du haut des montagnes afghanes, Vergos, journaliste français, apprend l’attaque des tours du World Trade Center par les terroristes d’Al-Quaida. Il se souvient…
1984. Nikolaï, jeune musicien soviétique, débarque en Afghanistan comme des milliers d'autres conscrits pour livrer une guerre qui n'est pas la sienne. La peur au ventre à chaque instant, il se retrouve plongé dans un monde de violence et de mort.
Un jour, lors d'une opération commandée, il est capturé par des Moudjahidin du Commandant Massoud qui l'emmènent au cœur des montagnes où se terrent les résistants afghans et Vergos, venu clandestinement en Afghanistan. Tandis que certains veulent sa mort, d'autres se prennent de compassion pour lui. Peu à peu, des liens d'amitié et de complicité se nouent entre le soldat soviétique, le journaliste français, et les Moudjahidin…







18/03/2007

Commission AFRIQUE de LACIM

J'ai participé pour la seconde fois en un trimestre à la commission Afrique de LACIM au sein de laquelle sont façonnées les modalités d'actions de l'ONG en fonction des expériences vécues sur le terrain.
Cette fois ce sont les responsables bénévoles des secteurs de MOPTI, GAO, DOUENTZA, DJENNE, KATI au MALI et de DOSSO, MARADI, TILLABERI, ZINDER au NIGER qui ont rendu compte de leurs tournées des villages.
L'expertise de ces bénévoles, qui chaque année consacrent plusieurs mois à ces tournées "d'inspection" des villages avec l'aide des permanent africains de LACIM, est tout à fait remarquable et démontre à quel point la connaissance rapprochée du terrain est indispensable pour faire un travail pertinent.
C'est toute une pédagogie du développement en zone rurale pauvre qui est ainsi élaborée collectivement pour enrichir la pratique de l'association.
Pour agir de façon pertinente, c'est en effet une connaissance approfondie des dimensions culturelles, sociologiques, politiques et économique des zones concernées qu'il faut posséder.
De plus en plus les actions de LACIM seront précédées d'études appropriées pour éviter l'amateurisme, même si dans un esprit d'approche pédagogique du développemnt, une part d'improvisation et d'échec doit être acceptée.
La recherche de concertation avec les autres acteurs du développement sur les zones d'actions de LACIM est maintenant bien intégrée dans la démarche des uns et des autres.

C'est donc une très grande satisfaction pour moi de m'intégrer aux travaux de cette commission.

15/03/2007

Bienvenue à Anna ma nouvelle petite fille.

Anna est née cette nuit du 15 mars à 5H02 et fait le bonheur de ses parents, Arnaud et Mélanie et de sa grande soeur Marine (4 ans 1/2).
J'attends la première photo pour vous la révéler ici.
J'ai donc maintenant 4 petits enfants, 2 garçons et 2 filles. Quel bonheur !

01/03/2007

Conférence-débat "A quand l'Afrique"

Dans le cadre de l'initiative lancée par l'Université Populaire et Citoyenne (UPC) "Décolonisons nos esprits" :

l'association AFRICAVENIR organise une Conférence-Débat:

« A quand l'Afrique? »

Jeudi 1er mars - 19H30 - salle des frères lumières - CROUS de Dolet - CLERMONT-FERRAND

Dialogue croisé, discussion critique de trois étudiants africains sur l'Afrique d'hier à demain.
Par Yacouba Gnègnè, Seydou Ouédraogo, Jules Tapsoba.

La présente thématique, se propose de s'attaquer à une problématique bien large :

Que nous réserve ce continent, riche d'histoire, d'idées et d'idéaux pour l'avenir ?

Il s'agira pour esquisser cette perspective, de revenir sur les faits historiques marquant du continent, notamment par un hommage appuyé, à Joseph Ki-Zerbo, humaniste africain, mais également aux opportunités qui s'offrent aujourd'hui aux Africains, à travers l'intégration régionale, et le retour vers un panafricanisme voulu par les « pères de la nation » lors de l'accession à l'Indépendance de nombreux pays africains. Il sera également fait référence à l'actualité économique, sociale et politique africaine, afin de donner à tous la vision la plus exhaustive de l'Afrique d'aujourd'hui, pour imaginer celle de demain...

Contact et informations: assoafricavenir@yahoo.fr

 

 

14/02/2007

Rentré à AUBIERE je focalise mon énergie sur la rédaction des rapports de mission et le suivi des actions à mener dans les villages

Pas le temps d'avoir des états d'âme. En tout cas la meilleure façon de ne pas en avoir c'est de bosser sur les rapports de mission. Cela n'arrange rien de les laisser trainer, au contraire il vaut mieux avoir encore en tête les nombreuses impressions de terrain qui vous ont imprégné. Par ailleurs il faut donner des suites à la multitude d'actions que l'on a repérées sur le terrain et qui ne demandent que notre coup de pouce pour avancer.

10/02/2007

Des photos ont été ajoutées - Vous pouvez refaire une petite visite

A peine descendu d'avion et arrivé chez Arnaud, je me suis mis à illustrer certaines des rubriques ci-dessous de photos, ce que je ne pouvais pas faire depuis MOPTI.

Retour au pays

Bien arrivé en fin de matinée à Roissy où Arnaud est venu me récupérer.
Heureux d'être de retour même si la nostalgie de l'Afrique ne manquera pas, d'ici quelque temps, de se manifester.
Apprécie les nombreux messages d'amis qui se manifestent pour mon retour, que ce soit par téléphone ou courriel.
Le temps de récupérer un peu du voyage en avion (14H00, tout compris) chez Arnaud et je serais dispo dès lundi sur Aubière.

09/02/2007

Retour sur PARIS depuis BAMAKO

C'est ce soir vers 22H30 que je décolle vers PARIS avec AFRIQYA.
C'est pas direct puisqu'il faudra d'abord faire un saut par OUAGA puis TRIPOLI avant de prendre la direction de PARIS.
Arrivée prévue à Roissy vers 11H00 samedi.
A bientôt donc.

07/02/2007

De l'utilité d'un blog ?

Je pensais naïvement récolter de nombreux commentaires des enfants, de la famille, des amis, voire d'autres lecteurs de mon blog, mais depuis que je n'y mets plus de photos (pour des raisons techniques, le haut débit à MOPTI ne permet pas ce genre d'exercice !) je constate le cyber silence.
Cela m'appendra à relativiser l'impact d'internet.
Cela dit de mon côté j'ai quand même consacré de nombreuses heures à y faire rentrer quelques nouvelles et impressions de voyage.

La dureté de la piste a quand même eu raison de notre 4x4

En fait ce n'est qu'en arrivant au local LACIM à SEVARE, hier en milieu d'AM que Niantégui s'est aperçu d'un problème sur le 4x4.
Un bras de suspension s'est cassé à l'avant du véhicule suite aux nombreux assauts de la piste.
Ce matin le 4x4 semble entre de bonnes mains pour une réparation provisoire qui nous permettra de rentrer à BAMAKO, sur le goudron !
Inch Allah

06/02/2007

Retour à MOPTI-SEVARE après 5 jours passés dans une Région très difficile d'accès

















Le Bac sur le BANI



La Mosquée de DJENNE


Près de 400km dont 300 de piste très difficile en zone inondable durant l'hivernage, située au nord de Djenné entre le BANI et le NIGER et au Nord du NIGER.
Il a même fallu pour atteindre un village se passer complétement de piste au risque de se perdre malgré la présence d'un guide villageois connaissant le terrain (mais à dos d'âne!!).
Les villages visités ont pour nom :
-KOBASSA (10 km de DJENNE),
-KOROBORO à 1H00 au NE
-DJOUGOUNI sur le NIGER (village peul)
-KOA très proche de DJOUGOUNI mais bozo
-DIAFARABE où on traverse le NIGER sur un Bac mais en ayant fait 100 Km de détour par rapport au trajet à vol d'oiseau.
Surprise de trouver des boissons fraîches et à déjeuner (Capitaine et riz à la sauce de poissons séchés, excellent : 1850 fcfa pour 4 personnes).
-SONGODE encore plus au Nord, jumelé avec un groupe LACIM de la Haute Loire.
-WELINGARA, village sans piste où il faut vraiment être fou pour s'y rendre. Il est jumelé avec CROIZET.
-N'GOSSIRY où on a plaisir à constater les nombreux progrès fait notamment en matière de maraîchage.
Il reste ensuite à revenir sur MOPTI en suivant le NIGER sur sa rive gauche.
Impressions d'ensemble :
-Le taux d'échec de projets gérés par les hommes est élevé. Ils ne savent pas anticiper, s'organiser et ignorent carrément la gestion dans de nombreux cas. Mais il ne faut pas généraliser!!
Lorsque ce sont les femmes qui prennent en charge un projet, on a plaisir à constater la gestion sérieuse et les nombreuses avancées en matière de développement.
Il faut voir l'impact phénoménal d'une activité de maraîchage gérée par un groupement de femmes et qui leur procure des revenus d'au moins le double de ce qu'elles ont actuellement.
Tout ce qui touche aussi le micro-crédit est leur domaine de prédilection qui leur permet d'augmenter substantivement leurs revenus.
L'impact de l'alphabétisation des femmes est également formidable.
Espérons qu'à terme cela rejailliera sur les hommes et changera leur comportement.
Dans le détail il y aura beaucoup de choses à dire.
Côté pratique, ne vous fiez guère au savoir technique d'un africain.
Je sais que je suis quelque peu excessif mais voyez plutôt l'anecdote suivante :
Suite à une crevaison j'ai assisté au démontage de la roue. Plutôt que de bien ajuster le cric et de le placer au bon endroit pour obtenir un bon débattement de celui-ci, on préfère creuser dans la route (en fait , le terre plein de la place du village), sous la roue crevée, afin de la retirer sans avoir à soulever plus le véhicule!!
C'est à l'évidence une pratique géniale dans certaines conditions, mais était-elle bien adaptée à notre situation des plus classique ?
Je n'ai pas pu m'empécher de faire part de mon irritation devant de tels comportements.
Une phrase m'est sortie de la bouche, que pourtant Marie-Christiane a du me dire souvent ! :
" On réfléchi avant d'agir".
Il y a quand même un villageois mieux avisé que d'autre qui est venu me féliciter pour ce point de vue de français!!!
A l'avenir je prendrais moi même quelques mesures de sécurité afin de ne pas dépendre entièrement, en cas de difficultés, de l'appréciation de gens qui n'en ont pas toujours suffisamment.
Par exemple nous ne disposions d'aucun moyen de réparer une roue en cas de seconde crevaison; et va toujours te faire voir dans un village où dans un premier temps ils te disent qu'ils vont réparer, il n'y a pas de problème!, puis au bout d'une demi-heure tu t'aperçois qu'il ne pourront rien y faire par manque de compétences ou d'outillages.

Tout cela n'est qu'anecdotique, tout c'est remarquablement bien passé et maintenant c'est le retour qui se prépare. Pour moi c'est pour vendredi soir de BAMAKO.

31/01/2007

Départ Vendredi 2 février pour le cercle de DJENNE

De nombreuses visites de villages en zones difficiles d'accès sont programmées.
Le retour à SEVARE est prévu pour le 7 février; puis ce sera le départ pour BAMAKO dans la journée du 8.

Comédie villageoise à l'africaine

Dans le village de TEGA, non encore jumelé, LACIM se propose depuis 2 ans de réaliser le surcresement d'un puits traditionnel de grand diamètre afin de palier à son asséchement en période de sécheresse. LACIM n'attend plus que la participation des villageois au projet : 5% de montant financié du projet et 10% en nature sous forme de main d'ouevre.
Or les hommes rassemblés sous un arbre près du 4x4 qui vient d'arriver se livre à une invraissemblable comédie.
Ils nous ont bien accueilli ainsi que le puisatier, CHEK, qui nous accompagne. Mais voilà que dans la discussion ils prétendent avoir déjà versé l'argent (400.000 Fcfa) à CHEK et refuse la participation en nature sous le prétexte valable, qu'en raison de l'éxode massif des jeunes hommes du village dans cette période d'inactivité entre récoltes et hivernage, ils ne peuvent fournir cette préstation.
Evidemment le soit disant paiement est immédiatement démenti par le puisatier.
Comme celui-ci accepte une compensation financière à l'absence de prestation en nature des villageois, ceux-ci finissent par reconnaître qu'ils viennent de se comporter en menteur et nous prient de les excuser. Ils vont ensuites chercher les 400.000 Fcfa que l'ont va reconter plusieurs fois. Ainsi les travaux de surcreusement vont pouvoir commencer.

Dans la discussion il aura fallu que je leur dise sans ménagement qu'ils ne sont pas sérieux et n'ont aucun égard pour leurs femmes, sur les épaules desquelles reposent les corvées d'eau. Et c'est en rigolant qu'ils acceptent mes remarques.
Noter que cette comédie c'est déroulée de façon improvisée et en l'absence de femmes.
Dans le cadre d'un jumelage existant je ne pense pas qu'un tel scénério aurait pu se produire.
Et il faut voir où, faute de puits opérationnel, les femmes tirent l'eau. A 2km dans des puissards alimentés par les eaux de ruissellement de l'hivernage, d'un verdâtre horrible. Vous aurez des photos à l'appui!!

Tournée de 5 villages dans le cercle de DOUENTZA

Sur les 3 jours que nous venons de passer dans le cercle de DOUENTZA, nous avons rendu visite à 4 villages nouvellement jumelés avec des groupes LACIM (DOUNKOYE, BOBOWEL, YOUNA, MANKO) et à un village non jumelé dans lequel LACIM s'implique pour un puits (TEGA) et ou nous serons les témoins d'une véritable comédie villageoise montée par les hommes, toujours eux!!.
500 km dont la moitié de pistes à la rencontre d'une immense pauvreté. Ce que j'avais rencontré jusqu'alors n'est rien par rapport au dénuement de ces villages. Souvent des problèmes énormes d'eau, pas d'école, pas d'accès à un dispensaire, une insuffisance de ressources alimentaires criante.
Malgré cela une grande volonté d'avancer avec un grand espoir mis dans les jumelages.
Les réunions de village sont toujours animées avec une remarquable participation des femmes.Il faut vraiment suivre le parcours que j'ai entrepris sur ce terrain de l'Afique profonde pour commencer à comprendre quelles sont les priorités des villageois. En tout cas l'école n'arrive qu'en dernier point !

Rencontre inattendue à SEVARE

Alors que nous dinions au MOTEL de SEVARE, Niantegui me signale la présence d'un grand politicien malien, en la personne de Ousmane SY. Il se trouve que c'est le grand frère de Boubakar SY autre grand homme Malien qui a été, entre autre, ministre de la Défense et qui est mort il y a quelques années dans un accident d'auto.
Or j'ai bien connu Boubakar SY à LILLE alors que je faisais mes études d'ingénieur et qu'il préparait le concours de l'Ecole Vétérinaire avec un autre copain africain, Oumar BA. J'avais 18 ans et nous sommes allés au ski ensemble dans l'Oisans; ils découvraient la neige et la montagne pour la première fois.
Je n'ai pas hésité à aller saluer Ousmane SY qui m'a donné ses coordonnées à BAMAKO pour que je puisse le revoir.

27/01/2007

Grand succès pour le Grand Comité


Plus de 50 personnes en provenance de tous les villages.
7H00 de débats d'une grande richesse et intensité avec une étonnane motivation des voillageois à prendre la parole, le tout en 3 langues : français, bambara, peul.
De nombreux sujets sont abordés méthodiquement et de manière transversale, facilitant le débat :
-La scolarisation des enfants et les difficultés que cela pose
-L'Alphabétisation des femmes et l'impact très fort que cela a sur la vie courante
-Les microcrédits
-L'accès aux soins
-La banque de céréale et les raisons qui font que cela ne marche pas bien partout
-Le prêt (tontine) d'attelages (boeufs et charue) aux paysans
-Les problèmes d'accès à l'eau, puits traditionnels et forages avec pompe, problème de maintenance...
A de nombreuse reprises la question du manque de sérieux des hommes notamment en matière de gestion et de remboursement de prêts est évoquée et les tentatives de répondre à la question pourquoi cette situation ne sont pas inutiles.

Demain Dimanche départ pour DOUENTZA.

25/01/2007

Préparation à SEVARE de la réunion du Grand Comité qui aura lieu demain

Après le départ d'OUFOU, mercredi matin, nous abvons rendu visite au Maire de BAYE pour récuper des données sur la commune et lui faire signer une lettre qui sera jointe à notre dossier de demande de financement auprès des collectivités françaises pour la réalisation de forages ou de puits.
Visite également à BANKAS à la Direction de l'Hydraulique mais sans résultats. Idem pour la Direction du Conseil Académique Pédagogique où nous aurions souhaité nous faire préciser les engagement de l'état (et le calendrier) sur les nouvelles écoles reconnues comme écoles fondamentales.
Nous sommes passés par Bandiagara où nous avons pris un déjeuner et à l'arrivée à MOPTI je suis allé me présenter à la police de l'imigration dans la mesure où je suis rentré sur le territoire malien sans avoir subi de contrôle (absence de poste de contrôle à la frontière sur la piste empruntée).
Ce matin, visite à MOPTI pour la Banque et ballade sur le port particulièrement intéressant pour s'imprégner de la vie et du commerce africain.
Cet après-midi l'accent est mis sur la préparation du grand comité: réunion biannuelle de tous les maires, chefs de villages et représentants des comités de jumelage de la région de MOPTI, qui ont à faire avec LACIM.
J'en ai profité pour lire les documents de LACIM, très intéressant et riches d'informations concrêtes , au sujet des projets de microcrédit, moulin à mil, Banque de céréales, pha rmacie villageoise.... (Fiches qu'il faudra récupérer au siège de LACIM et diffuser auprès du groupe).
J'ai aussi lu le Plan de Développement sur 5 ans de la commune de BAYE qui est assez ubuesque!
C'est une énumération, sans vraiment de priorité, des manques constatés dans la commune et qui, s'ils étaient résorbés donneraient une commune idéale !!!

Comité de jumelage d'OUFOU


Mardi, nous avons eu la réunion du comité de jumelage d'OUFOU en présence de la population, du chef de village et du Maire de BAYE.

Ici encore les villageois ont souhaité évoquer la mémoire de Marie-Christiane.
Le point a été fait sur la construction de l'école (vous aurez des photos) et surtout sur sa fréquentation. Malgré les 3 salles de classe nouvelles que nous avons financé le bilan en terme de fréquentation est momentannément plutôt négatif, je donnerai des précisions sur cette question.

L'explication est qu'il n'y a toujours qu'une seule maîtraise communautaire.
Heureusement en compensation il y a des stages de'alphabétisation des femmes qui marchent très bien et une classe passerelle qui permet à des élèves trop vieux pour être scolarisés dans les conditions normales de rattrapper le retard et de s'alphabétiser.
Un point très positif quand même c'est que l'Ecole est maintenant reconnue comme école fondamentale publique est devrait ultérieurement bénéficier de l'aide de l'état en matière de fourniture des maîtres. A suivre attentivement.
L'ancienne pompe près du puit traditionnel de 60 m de profondeur est toujours en panne, puisque nous n'avions pas donné suite aux travaux de réparation dans la mesure ou les japonais venaient de financer un nouveau forage à proximité. Le malheur c'est que la nouvelle pompe n'a pas réellement fonctionné. Nous n'avons pas pu avoir des explications suffisamment précise par la Direction de l'Hydraulique de BANKAS où nous sommes passés car il n'y avait personne (tous partis à Bamako). C'est donc un sujet de préoccupation à suivre de près.
Je me suis fait expliquer le fonctionnemlent de la Caisse d'Epargne et de Crédit Rurale installée au village et qui permet l'accès au microcrédit.
Le prêt (système de tontine) destiné à l'achat de boeufs marche parfaitement mais le turn over est un peu lent. Deux nouveau bénéficiaires ont eu accès au prêt en 2006, un troisième y a renoncé pour le moment. Il faudrait réinsvestir quelque peu dans le capital. Il y a actuellement 300.000 fcfa en caisse.
L'alphabétisation des femmes est un grand succès et les témoignages recueillis par loes bénéficiaires au cours de la réunion sont très poignants. La formation en bambara est très concrète et a le mérite de permettre aux femmes un meilleur entretien de leurs enfants sur le plan sanitaire, alimentaire et scolaire. Elle apporte aussi une motivation nouvelle au groupement des femmes pour entreprendre des activités rémunératrices avec l'aide de microcrédits. D'ailleurs notre groupe a financé du microcrédit afin de permettre aux femmes alphabétisées de passer aux travaux pratiques. L'ONG GAE SAHEL qui réalise l'alphabétisation est très bien perçue, et l'animatrice, Rosalie vie au village d'à côté.
Les doléances du comité de jumelage sont :
-Finitions de l'Ecole qui demande l'achat de matériaux (ciment et grillage pour crépir sinon ça s'écroule à la saison des pluies)
-Réparer au moins une pompe
-Créer une banque alimentaire (voir charte de LACIM en la matière).
Nous avons constaté une forte émigration temporaire de tous les jeunes, garçons et filles de 16 à 25 ans pendant la période d'inactivité située entre la fin des récoltes et le prochain hivernage.
La présence du Maire à la réunion, bien qu'apportant la caution de la commune aux actions de LACIM dans le village d'OUFOU, n'a pas de conséquences concrètes en matière d'engagement de la commune.

24/01/2007

Retour au Mali dans le Panadogou

Donc jusque là tout va bien.
Retrouvailles avec le village de Oufou où j'ai passé 2 jours et 2 nuits, mais j'en ai profité pour aller voir un autre village dans le cadre de la mission d' "inspection " de Gérard que j'ai donc rejoint avec Niantégui.
Beaucoup de choses à dire mais ce soir ça va en rester là.
J'engrange en tout cas une expérience très riche et utile pour la suite.

Après Kangaré, Ouahigouya

Donc Dimanche AM j'étais bien rendu à Ouahigouya après avoir quitté le village avec regret.
Nos amis de Ouaga continuent leur route vers la capitale en amenant Eliane qui rentrera mardi à Niamey.
Je sillonne toute la ville de Ouahigouya à l'arrière d'une mobilette, emené par le cuisinier de l'Hôtel de l'Amitié, afin de trouver un CyberCafé. Ce sera peine perdue car celui de la poste est fermé le dimanche AM, celui du lycée est en panne et l'hypothètique troisième, nous n'avons pas réussi à le trouver.
Donc tant pis pour les enfants et amis qui attendent des nouvelles.
Le contact avec le garage qui me loue un 4x4 avec chauffeur est ptris. Rendez vous est pris pour lundi matin à 7H00 à l'hôtel pour le départ.
C'est sans compter sur les coutumes africaines. Lundi à 7H30 quand j'essaie d'appeler sur son cellulaire le patron du garage on me dit qu'il est à la prière. C'est finalement à 8H00 que le chauffeur vient me chercher.
Tout se passe excellement bien pour mon trajet vers le Mali par un itinéraire vraiment très bon.
Le chauffeur peu causant au début finit par se déboutonner lorsqu'il s'aperçoit que je commence à avoir une certaine connaissance de l'Afrique.

Week-End à KANGARE

Vendredi soir une réunion des ressortissants de Kangaré à Ouaga avait été programmée à 18H00 à la SIL notre lieu de résidence. A 19H00 n'ayant vu personne arriver à part le fidèle Zakaria, nous levons la séance. Normalement cette réunion devait nous permettre en autre de faire le point sur les personnes intéressées pour le voyage à Kangaré en minibus loué par nous.
Finalement rendez-vous est pris pour un départ le samedi matin à 7H00 précises. Nous n'aurons qu'un quart d'heure de retard ce qui pour l'Afique est assez remarquable.
10 personnes + le chauffeur sont finalement au départ.
On emprunte la piste la plus courte mais d'une qualité moyenne (beaucoup de poussière et nid de poule) et l'on arrive à Kongoussi pour bénéficier d'un déjeuner préparé et servi avec amour par Haguirata, la compagne de Souleymane qui réside dans cette ville.

Après arrêt à Rollo pour rencontrer le Maire et le préfet, nous arrivons finalement à Kangaré vers 15H00.
Il nous faut faire 10 Km de détour pour atteindre le village, la piste ayant été abimée pendant l'hivernage. Là bas on préfère faire 10Km de plus à chaque fois durant toute l'année plutôt que d'aller réparer la piste avec pelles et pioches, mais il est vrai que les villageois n'en disposent guère.
Accueil toujours formidable au village, d'abord par les chasseurs postés aux avant postes pour prévenir la population de notre arrivée, d'un coup de fusil.
Comme il y a 2 ans plus de 200 gamins accourrent tout en applaudissant à notre arrivée. Que d'émotions !
Très vite après installation dans un batiment en banko, nous sommes conviés à la fête du village qui commence aussitôt en notre honneur. Discours, en particulier de sa Majesté, le chef du village, cadeaux... D'emblée il sera fait allusion au souvenir de Marie-Christiane et une minute de silence est observée par la population rassemblée. Plus de 500 personnes des 2 sexes et de tous ages.

Nous pouvons ensuite aller nous reposer un peu, puis c'est le diner, assez tard, au point que nous avions un temps douté que l'on allait venir nous apporter de la nouriture.
L'indétermination des villageois pour prendre en charge l'organisatioin de notre rencontre de travail m'oblige à fixer une réunion du comité de jumelage à 20H00 précises compte tenu de notre trop bref séjour sur les lieux.
Eh bien le comité a parfaitement fonctionné et a duré 3H00 puisque j'y ai mis fin à 23H00 estimant que nous avions suffisamment bien travaillé.
Un bilan très complet et détaillé nous a été donné des activités que nous avons subventionnées.
Banque de Céréales, Réparation de la pompe, Réparation du moulin à grains, Embouche ovine, pépinière...
Et nous avons même pu finaliser le projet qui sera financé en 2007, les outils agraires pour fabriquer des diguettes et ainsi empécher l'érosion des sols agricoles.
Sans rentrer ici dans le détail, j'ai été frappé par les progrès accomplis par la population et le comité de jumelage. Les messages que nous avions fait passer lors de notre visite en 2004, ont porté leurs fruits et pourtant cela n'était pas évident. Il faut dire les efforts faits par Souleymane et Zakaria à chacune de leur visite pour entaîner la population dans une démarche de développement endogène. Ils ont du et notamment Souleymane vraiment "mouiller la chemise" pour en arriver si rapidement à de tels résultats.
Le dimanche dans la matinée nous visitions les différentes réalisation après avoir été saluer le chef dans sa demeure. Ces visites ont encore renforcé mes impressions très positives.
Exemple, le moulin à grain tourne depuis octobre 2006, comme une horloge, sans que nous ayons eu besoin d'intervenir. Une partie des bénéfices de la banque de céréales ont été prèté au comité de gestion du moulin pour permettre la réparation compléte et impeccable.
Avant de partir et pour illustrer certains de mes propos durant les échanges avec le comité de jumelage, je me suis permis de dire (sans plaisanter !) que la prochaine fois que je viendrais au village, si je suis obligé de faire 10Km de détours à cause de la piste, je ne m'arrêterais même pas à Kangaré, d'autant plus que d'ici un an les outils (pelles, pioches, brouettes... auront été
achetés). Eh je crois que là encore, malgré la dureté du propos, le message a semblé être entendu puisque la réflexion qui m'a été faite c'est qu'autrefois ce sont des travaux qui se faisaient par la communauté villageoise.

19/01/2007

Retour à OUAGA après une première visite en 2004 avec Marie-Christiane et P.& D C.

Grandes retrouvailles avec Eliasse, Zakaria et Souleymane.
Diner et déjeuner ensemble, plus ballade et surtout achats pour les villages.
J'ai privilégié les fournitures scolaires + ballons de foot beaucoup plus facile à distribuer (par les villageois eux-mêmes) que de la bouffe !
Achat de statuettes en bronze (spécialité de OUAGA) pour les ventes de LACIM dans le cadre des expositions (mais limitation par le poids).
Départ pour Kangaré samedi à l'aube en minibus de manière à transporter une dizaine de ressortissants du village désirant passer le week-end là-bas, avec un plan de travail particulièrement chargé car le retour doit se faire dimanche soir. 
Prochain épisode si possible depuis Ouahigouya dimanche soir.
Je quitterai Ouhahigouya lundi matin en 4x4 avec chauffeur pour Mali (BAYE) où m'attends Gérard de LACIM.
A bientôt donc

17/01/2007

Départ pour le BURKINA FASO

Durant quelques jours, voire une bonne dizaine, vous n'aurez pas de mes nouvelles du fait de mon départ en brousse au Burkina et au Mali. Voir mon planning ci-dessous :
Planning de mon Voyage en AFRIQUE en janvier 2007
Je ferais sans doute quelques tentatives de connexions internet depuis OUAGA ou OUAHIGOUYA avant de m'évanouir complétement dans le panadogon (au sud du Pays Dogon), région la plus isolée du Mali à part le désert.
Cela ne vous empéche pas de me mettre des commentaires m'alimentant en nouvelles de vous.

16/01/2007

Bouclage de mission à NIAMEY

Le départ est proche puisque je quitte NIAMEY jeudi 18 janvier par bus (de 06H00) pour OUAGA.
J'ai rendu mon rapport sur "la problèmatique de création d'une classe prépa intégrée à l'EMIG" à la direction et j'ai eu l'occasion d'exposer mes analyses et suggestions à l'ensemble des responsables de départements.
Je pense avoir été convaincant car mon auditoire a applaudi à la fin de la réunion d'exposé et d'échanges.
Mes contacts se sont poursuivis notamment avec le Secrétaire Général de l'Enseignement Supérieur au Ministère de l'Education, un responsable de Nigélec la société d'électricité du Niger.

L'attaché Culturel de l'ambassade qui était venu visité l'EMIG la semaine dernière, à l'occasion de ma mission, m'a rappelé pour le revoir. Qu'est-ce que cela signifie ? Veut-il m'embaucher ?

J'ai eu le privilége, grâce à Eliane, de discuter en privé avec le Président de la Chambre de Commerce et d'autres personnalités éminentes du monde économique du Niger et de la sous région. C'est particulièrement intéressant de recueillir les sentiments sur l'Afrique de ces entrepreneurs qui n'ont pas ménagé leurs efforts pour monter des entreprises de grandes performences. Mais quel courage pour ainsi entreprendre dans ces pays !

J'ai aussi rencontré Mamane, le permanent de LACIM à NIAMEY afin d'avoir un premier contact avec lui dans la pespective, peut-être l'année prochaine, Inch Allah, de travailler avec lui et une bénévole de LACIM, Jeanine, sur les villages jumelés du Niger.

15/01/2007

Pour les amis du Taï Chi

Bon, j'avais effectivement promis de vous apporter la preuve que je continuais ma pratique solitaire du Taï Chi tout en contemplant le fleuve Niger.
Malheuresement cette preuve que je vous apporte ci-dessous avec ma photo ne sera à vos yeux guère convainquante, ne serait ce que par la position non orthodoxe dans laquelle je me suis fais tirer le portrait. Qui puisse-je mystifier avec une telle photo ?



Pourtant il s'agit bien de Jacques FONTAINE et aussi du Niger dans la partie où ses méandres forment un W (voir plus bas !), mais deTaï Chi, hem !!!!
Il faut dire que le preneur de vue m'a un peu bousculé. Je ferai mieux une autre année, mais je n'en est pas fini avec le fleuve Niger, je le retrouve d'ici une dizaine de jours à MOPTI puis DOUENTZA.

14/01/2007

Week-End de chasse très réussi

Rassurez-vous il sagit d'un safari photo au parc W du NIGER.

Pourquoi W, car le fleuve Niger fait des méandres en forme de W. Il suffit de consulter la carte ci-dessous.



Pour ce qui est du tableau de chasse, disons que la plupart des touristes rencontrés sont revenus bredouilles après avoir sillonné le parc en long et en large pendant 2 jours, alors que Jacques l'africain est revenu avec : baguoins, phacochères, antilopes cheval, biches, buffles, et la cerise sur le gateau : l'éléphant ! Je passe les détails, oiseaux, petits animaux....


Mais voici un premier échantillon en photos




















D'accord je veux bien, vous allez me dire que l'éléphant n'est pas très net, mais il fallait le faire !!!







12/01/2007

Projet de week-end au Parc W

Nous sommes à 2H00 de voiture du Parc National du W où nous pourrons observer les animaux sauvages de la grande réserve.
Départ prévu à 8H30 avec NIGERCAR, logement dans des bungalows, visite du parc en 4x4, pirogue, vélo ... Les billets sont pris.
Nous avons espoir de voir des éléphants, des lions, buffles et toutes ces gentilles bêtes sauvages que l'on voit dans les films, mais nous ne sommes pas à la meilleure saison.
De toutes façons il y aura des photos à l'appui au retour dimanche soir si mes batteries d'appareils ne tombent pas en panne.
A bientôt donc, c'est l'heure de la sieste.

Des nouvelles de NIAMEY avant le départ en week-end

Ne croyez pas que je me contente de repeindre la girafe depuis le week-end précédent.
Si vous n'avez pas eu de mes nouvelles cela est le résultat d'un travail intensif à l'EMIG.

La preuve en image :

Ma mission a été difficile à démarrer car mes interlocuteurs ont mis du temps à m'intégrer dans leurs préoccupations, mais au fil du temps les choses s'accélèrent et je ne sais plus où donner de la tête.
Mes interlocuteurs sont d'une grande gentillesse et pour la plus part très sérieux et compétents et je suis très admiratif de ce que fait le directeur de l'Ecole.
Il faut savoir qu'il doit trouver chaque année 50% de ses ressources en ressources propres pour faire marcher l'EMIG.
Je réside dans l'Ecole et me retrouve souvent devant l'ordinateur alors qu'il est 24H00 passé.
Sinon je prends le petit déjeuner et le déjeuner au restaurant de l'école mais je me donne un break le soir pour diner en ville avec Eliane. En ce qui la concerne elle a de quoi s'occuper dans la très grande maison de sa niéce, chirurgien dentiste et patronne d'un cabinet dentaire et de son neveu patron de nombreuses entreprises et président de la chambre de commerce du Niger.
Quand j'ai besoin de me rendre en ville (par exemple pour aller faire faire mon visa pour le Mali à l'ambassade de ce pays) je dispose d'un chauffeur très serviable.
Cet après midi, après la sieste (de 14 à 15H00), qui est une institution obligatoire, surtout les mois de très grande chaleur, mais que je ne respecte guère pour le moment, je me ferai conduire chez le coupe tifs.
Ce soir je suis invité à diner par le directeur de l'école.
Et demain ? voir le communiqué suivant !
Vous pouvez aller sur le lien "photos" j'y en ai mis de nouvelles.

07/01/2007

Tranquilles les hippopotames

Oui, ce dimanche a été consacré à une ballade en pirogue sur le Niger du côté de KANASI à une vingtaine de kilomètres en amont de NIAMEY.


Fameux spectacle que ces hippopotames qui font trempette à une vingtaine de mètres de notre pirogue, mais il ne faut pas s'en approcher plus, surtout s'il y a des petits !

C'est aussi l'occasion de manger du "capitaine" pêché à quelques mètres du superbe centre touristique de KANASI.

Le vent soufflait assez fort et cela ne nous a pas permis de rejoindre NIAMEY en pirogue mais nous avons compensé par une visite du village de l'île de KANASI.



06/01/2007

Visite aux Girafes en liberté du NIGER

Je pars maintenant rencontrer les girafes en liberté du Niger que je compte bien interviewer et j'espère que ce soir je pourrais vous servir des photos.



Beau safari aux girafes en 4x4 climatisé avec rencontre de spécimens de belle taille, comme on n'en voit pas au zoo de Doué la Fontaine !




J'ai traversé aussi plusieurs villages équipés de forages et pompes solaires avec réservoir et distribution d'eau en plusieurs points du village.










Mais je me pose des questions car peu de villageois sont présents sur ces points d'eau alors qu'autour des puits traditionnel c'est la cohue.
Donc voilà déjà un premier point de réflexion. En tous cas mon observation corrobore déjà le sentiment que j'avais : les villageois préférent les puits aux pompes et forages.












05/01/2007

Arrivée à NIAMEY le 04 janvier à 24H00

Bon, me voilà au NIGER après 19H00 de voyage sur lequel je ne m'étalerai pas si ce n'est pour souligner le bordel que les contrôles de police à ROISSY créent sur le trafic aérien!!!
Ni l'organisation, ni le nombre de personnel nécessaire ne sont à la hauteur du problème à gérer.
L'Ecole des Mines, de l'Industrie et de la Géologie de NIAMEY qui m'accueille est un établissement public placé sous la tutelle du Ministère des Mines et de l'Energie.
Les premières impresions sont très favorables en sens sens que l'accueil y est excellent, les conditions de vie et de travail très bonne pour un pays africain.
Les contacts sont très riches, chaleureux et francs.
Je dispose d'une chambre climatisée, d'un bureau, d'un téléphone mobile et d'un ordinateur connecté (avec un débit très respectable) sur internet et j'ai à ma disposition un chauffeur.
Que demande le peuple !
L'amie de Marie-Christiane qui m'accompagne, Eliane, est une de ses ex collègue. Elle a de la famille ici à NIAMEY et a été secrétaire de l'ambassadeur de FRANCE au NIGER, entre autre.
Je vais pouvoir bénéficier de sa connaissance du terrain pour élargir mes relations au NIGER.
La température actuelle est relativement modérée et je viens d'échapper à plusieurs jours de "brouillard" de poussières et de sable, mais aujourd'hui c'est bon.
A+

01/01/2007

Bonne Année 2007

Bonne année à tous et que 2007 vous apporte beaucoup de satisfactions.

Comme je suis sûr que vous avez eu une pensée pour Marie-Christiane je vous envoie ce sourire que vous appréciez tant.


N’hésitez pas à revenir sur mon blog car c’est là que vous pourrez vous informer de mes pérégrinations africaines et communiquer avec moi.

Bien sûr il y aura des trous dans la mesure où les cybercafés ne sont pas encore parvenus dans les coins que je vais sillonner notamment au Mali.

Grosses bises

Mission en janvier 2007 à NIAMEY









Etude de faisabilité pour la création de classes préparatoires intégrées dans une école d'ingénieurs, l'EMIG (Ecole des Mines, de l'Industrie et de la Géologie de NIAMEY) la création de ces classes devrait intervenir en octobre 2007.

J'arriverai à NIAMEY le jeudi 4 janvier et y resterai jusqu'au 18 janvier au matin, date de mon départ en bus vers OUAGADOUGOU au BURKINA FASO.

Je compte mettre à profit ce premier séjour au NIGER pour prendre des contacts avec les milieux économiques et notamment les entreprises de forages, de manière à me faire une bonne idée de ce que représente la réalisation et le coût de creusement de puits et forages.



Précisions sur mon programme au BURKINA FASO


Je dois essentiellement rencontrer à OUAGADOUGOU les ressortissants du village de KANGARE situé dans la commune de ROLLO dans la Région du BAM à 160 km au Nord de la capitale, près de KONGOUSSI.

Je me rendrai au village avec un certain nombre d’entre eux (location d’un minicar) durant le week-end du 20 et 21 janvier pour rencontrer la population et le comité de jumelage afin d’y faire le point sur les projets en cours et à venir.

Je prendrai ensuite la route de OUAHIGOUYA où je louerai un 4x4 avec chauffeur pour me faire conduire à BAYE au MALI dans le cercle de BANKASS qui est tout proche de la frontière.

Programme de travail au MALI

Je dois rejoindre le bénévole de LACIM, responsable du secteur de MOPTI pour effectuer avec lui, la tournée des villages jumelés avec des groupes français LACIM, dans le Cercle de BANKAS, DOUENTZA, et DJENNE.
Je rendrai bien sûr visite à nos amis du village de OUFOU, à BAYE, avant de me rendre à SEVARE, où j'assisterai les 25-26 & 27 janvier à la réunion du Grand Comité de Jumelage à SEVARE réunissant les maires et les chefs de villages des communes maliennes ayant des coopérations avec LACIM.
Après la tournée des villages je rentrerai sur BAMAKO le 8 février pour reprendre l'avion de PARIS le 10 février 2007.

Passage du BURKINA FASO au MALI

Etant à OUAHIGOUYA, je vais louer un 4x4 avec chauffeur pour me rendre au MALI dans la commune de BAYE.

Il y a intérêt à emprunter l’itinéraire suivant :

OUAHIGOUYA à TOUGAN puis TOUGAN à BASSAN à KASSOUM à KOROME à DI à OUE puis passage de la frontière et direction OULA à IRA à OUFOU à MINTA à BAYE.

Jacques FONTAINE

Planning de mon Voyage en AFRIQUE en janvier 2007

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