14/02/2007

Rentré à AUBIERE je focalise mon énergie sur la rédaction des rapports de mission et le suivi des actions à mener dans les villages

Pas le temps d'avoir des états d'âme. En tout cas la meilleure façon de ne pas en avoir c'est de bosser sur les rapports de mission. Cela n'arrange rien de les laisser trainer, au contraire il vaut mieux avoir encore en tête les nombreuses impressions de terrain qui vous ont imprégné. Par ailleurs il faut donner des suites à la multitude d'actions que l'on a repérées sur le terrain et qui ne demandent que notre coup de pouce pour avancer.

10/02/2007

Des photos ont été ajoutées - Vous pouvez refaire une petite visite

A peine descendu d'avion et arrivé chez Arnaud, je me suis mis à illustrer certaines des rubriques ci-dessous de photos, ce que je ne pouvais pas faire depuis MOPTI.

Retour au pays

Bien arrivé en fin de matinée à Roissy où Arnaud est venu me récupérer.
Heureux d'être de retour même si la nostalgie de l'Afrique ne manquera pas, d'ici quelque temps, de se manifester.
Apprécie les nombreux messages d'amis qui se manifestent pour mon retour, que ce soit par téléphone ou courriel.
Le temps de récupérer un peu du voyage en avion (14H00, tout compris) chez Arnaud et je serais dispo dès lundi sur Aubière.

09/02/2007

Retour sur PARIS depuis BAMAKO

C'est ce soir vers 22H30 que je décolle vers PARIS avec AFRIQYA.
C'est pas direct puisqu'il faudra d'abord faire un saut par OUAGA puis TRIPOLI avant de prendre la direction de PARIS.
Arrivée prévue à Roissy vers 11H00 samedi.
A bientôt donc.

07/02/2007

De l'utilité d'un blog ?

Je pensais naïvement récolter de nombreux commentaires des enfants, de la famille, des amis, voire d'autres lecteurs de mon blog, mais depuis que je n'y mets plus de photos (pour des raisons techniques, le haut débit à MOPTI ne permet pas ce genre d'exercice !) je constate le cyber silence.
Cela m'appendra à relativiser l'impact d'internet.
Cela dit de mon côté j'ai quand même consacré de nombreuses heures à y faire rentrer quelques nouvelles et impressions de voyage.

La dureté de la piste a quand même eu raison de notre 4x4

En fait ce n'est qu'en arrivant au local LACIM à SEVARE, hier en milieu d'AM que Niantégui s'est aperçu d'un problème sur le 4x4.
Un bras de suspension s'est cassé à l'avant du véhicule suite aux nombreux assauts de la piste.
Ce matin le 4x4 semble entre de bonnes mains pour une réparation provisoire qui nous permettra de rentrer à BAMAKO, sur le goudron !
Inch Allah

06/02/2007

Retour à MOPTI-SEVARE après 5 jours passés dans une Région très difficile d'accès

















Le Bac sur le BANI



La Mosquée de DJENNE


Près de 400km dont 300 de piste très difficile en zone inondable durant l'hivernage, située au nord de Djenné entre le BANI et le NIGER et au Nord du NIGER.
Il a même fallu pour atteindre un village se passer complétement de piste au risque de se perdre malgré la présence d'un guide villageois connaissant le terrain (mais à dos d'âne!!).
Les villages visités ont pour nom :
-KOBASSA (10 km de DJENNE),
-KOROBORO à 1H00 au NE
-DJOUGOUNI sur le NIGER (village peul)
-KOA très proche de DJOUGOUNI mais bozo
-DIAFARABE où on traverse le NIGER sur un Bac mais en ayant fait 100 Km de détour par rapport au trajet à vol d'oiseau.
Surprise de trouver des boissons fraîches et à déjeuner (Capitaine et riz à la sauce de poissons séchés, excellent : 1850 fcfa pour 4 personnes).
-SONGODE encore plus au Nord, jumelé avec un groupe LACIM de la Haute Loire.
-WELINGARA, village sans piste où il faut vraiment être fou pour s'y rendre. Il est jumelé avec CROIZET.
-N'GOSSIRY où on a plaisir à constater les nombreux progrès fait notamment en matière de maraîchage.
Il reste ensuite à revenir sur MOPTI en suivant le NIGER sur sa rive gauche.
Impressions d'ensemble :
-Le taux d'échec de projets gérés par les hommes est élevé. Ils ne savent pas anticiper, s'organiser et ignorent carrément la gestion dans de nombreux cas. Mais il ne faut pas généraliser!!
Lorsque ce sont les femmes qui prennent en charge un projet, on a plaisir à constater la gestion sérieuse et les nombreuses avancées en matière de développement.
Il faut voir l'impact phénoménal d'une activité de maraîchage gérée par un groupement de femmes et qui leur procure des revenus d'au moins le double de ce qu'elles ont actuellement.
Tout ce qui touche aussi le micro-crédit est leur domaine de prédilection qui leur permet d'augmenter substantivement leurs revenus.
L'impact de l'alphabétisation des femmes est également formidable.
Espérons qu'à terme cela rejailliera sur les hommes et changera leur comportement.
Dans le détail il y aura beaucoup de choses à dire.
Côté pratique, ne vous fiez guère au savoir technique d'un africain.
Je sais que je suis quelque peu excessif mais voyez plutôt l'anecdote suivante :
Suite à une crevaison j'ai assisté au démontage de la roue. Plutôt que de bien ajuster le cric et de le placer au bon endroit pour obtenir un bon débattement de celui-ci, on préfère creuser dans la route (en fait , le terre plein de la place du village), sous la roue crevée, afin de la retirer sans avoir à soulever plus le véhicule!!
C'est à l'évidence une pratique géniale dans certaines conditions, mais était-elle bien adaptée à notre situation des plus classique ?
Je n'ai pas pu m'empécher de faire part de mon irritation devant de tels comportements.
Une phrase m'est sortie de la bouche, que pourtant Marie-Christiane a du me dire souvent ! :
" On réfléchi avant d'agir".
Il y a quand même un villageois mieux avisé que d'autre qui est venu me féliciter pour ce point de vue de français!!!
A l'avenir je prendrais moi même quelques mesures de sécurité afin de ne pas dépendre entièrement, en cas de difficultés, de l'appréciation de gens qui n'en ont pas toujours suffisamment.
Par exemple nous ne disposions d'aucun moyen de réparer une roue en cas de seconde crevaison; et va toujours te faire voir dans un village où dans un premier temps ils te disent qu'ils vont réparer, il n'y a pas de problème!, puis au bout d'une demi-heure tu t'aperçois qu'il ne pourront rien y faire par manque de compétences ou d'outillages.

Tout cela n'est qu'anecdotique, tout c'est remarquablement bien passé et maintenant c'est le retour qui se prépare. Pour moi c'est pour vendredi soir de BAMAKO.