30/08/2009

La réconciliation est en bonne voie dans le nord du pays



MALI



04.08.2009

Le Mali vient de faire un pas de plus dans la recherche de la paix et la stabilité", souligne le quotidien burkinabé. Pour la première fois depuis dix ans, une réunion de réconciliation entre les communautés qui peuplent le nord du pays a eu lieu les 1er et 2 août à Tombouctou. Elle a débouché sur la signature d'un accord de paix entre le gouvernement et les ex-rebelles touaregs. Cet accord prévoit une accélération du processus de développement de la région, qui, en retour, doit renoncer à son projet d'autonomisation.

La culture de la banane est menacée







28.08.2009

Deux virus qui ravagent actuellement les bananiers sur le continent pourraient avoir d'importantes répercussions sur les ressources alimentaires de 30 millions d'Africains qui dépendent en grande partie de cette denrée, révèle le quotidien nigerian The Guardian. Les virus auraient déjà infecté 45 000 hectares de bananeraies au Malawi et une enquête réalisée en 2008 a révélé leur présence dans onze autres pays, notamment au Gabon, en RDC ou encore dans le nord de l’Angola, selon The Consultative Group on International Agriculture Research, un groupe de recherche international sur l'agriculture. "Des scientifiques originaires des pays concernés se sont réunis cette semaine à Arusha, dans le nord de la Tanzanie, afin de réfléchir aux moyens de contrer ces maladies", rapporte le journal.

23/08/2009

Alerte à BABYLONE

Réalisation : Jean DRUON
Production : CULTURE PRODUCTION

95 mn, 2005

Le film en détails

Maintenant on pourrait presque enseigner aux enfants dans les écoles comment la planète va mourir, non pas comme une probabilité mais comme l’histoire du futur. On leur dirait qu’on a découvert des feux, des brasiers, des fusions, que l’homme avait allumé et qu’il était incapable d’arrêter. Que c’était comme ça, qu’il y avait des sortes d’incendie qu’on ne pouvait plus arrêter du tout. Le capitalisme a fait son choix : plutôt ça que de perdre son règne.

Entretien avec Marguerite DURAS, Le Matin, 4 juin 1986


Babylone était cette cité assiégée de l’extérieur.
Ce qui menace aujourd’hui la société globale d’effondrement résulte de la mystérieuse contrainte qui s’impose à elle de poursuivre son développement sans limite. Et cette contrainte ne peut être satisfaite que par la restriction toujours plus poussée des libertés humaines.
À travers une série de déplacements et rencontres au sein de la Cité moderne, ce film nous propose un constat actualisé de cette inquiétante perspective.

Le développement de la société techno marchande ne se fait pas sans que chaque jour de nouveaux dangers soient identifiés, qui menacent les êtres vivants. Et s’il est devenu courant d’admettre que la prolifération des dispositifs technologiques ne va pas sans risques, il est en revanche toujours difficile de savoir comment prévenir ces risques. Une des plus importantes difficultés réside sans doute dans le fait que ces dispositifs supportent généralement la croissance économique, fondement du fonctionnement des sociétés occidentales. Ainsi toute alerte qui vise à prévenir un risque sanitaire ou écologique engendre simultanément le risque de freiner cette croissance. Nombreux sont ceux qui veulent croire que la vitalité des institutions économiques, à travers le travail qu’elles offrent, sont encore le garant de notre prospérité et de notre bien-être.
Alerte à Babylone en examinant une série de problématiques actuelles entend moins recenser les grands dangers qui nous assaillent que d’actualiser le constat depuis longtemps entrevu de l’artificialisation de la vie ; ce processus ne pouvant que s’accompagner du contrôle toujours plus poussé des organismes vivants et de leur enfermement social.

Avec :

Susan et Arpad Pusztaï, toxicologues congédiés du Rowett Institute (Ecosse)
Vassili Nesterenko, Directeur du laboratoire indépendant Belrad, œuvrant aux soins auprès des populations contaminées par les nouvelles conditions de vie autour de Tchernobyl
Martin Hirsch, Directeur Général de l’Agence Française de Sécurité Sanitaire et Alimentaire (AFSSA)
Gilles-Eric Séralini, membre de la Commission du Génie Biomoléculaire et Directeur scientifique du Comité de Recherche et d’Information Indépendantes sur le génie génétique (CRII-GEN)
Gilles Heriard-Dubreuil, Président de Mutadis, entreprise privée de gestion sociale du risque
Jean-Michel Truong, romancier, entrepreneur
Charles Pilet, ancien Président de l’Académie de Médecine
Claude Bourguignon, agronome indépendant
André Cicolella, Président de la Fondation Sciences Citoyennes
Jacques Philipponneau, Editions de l’Encyclopédie des Nuisances
Jean-Pierre Berlan, Directeur de Recherche placardisé à l’Institut National de Recherche Agronomique (INRA)
Eric Alt, magistrat, membre du Syndicat de la Magistrature
Pierre Boussange, Maria, Alain et Denis, activistes écologiques et anarchistes
Claude Birraux, Vice-Président de l’Office Parlementaire d’Evaluation des Choix Scientifiques et Technologiques
Frédérick Lemarchand, Socio-anthropologue du risque, Université de Caen
PMO (Pièces et Main d’Oeuvre), groupe de citoyens en lutte contre le diktat du technopôle grenoblois

FICHE TECHNIQUE

Réalisation : Jean DRUON
Images : Nicolas GUICHETEAU
Son : Eusebio SERRANO
Montage : Audrey MAURION et Alejandra RIERA
Musique : Christophe CHEVALIER et Nicolas DEUTSCH
Mixage : Charles SCHLUMBERGER
Production : CULTURE PRODUCTION

16/08/2009

L'Afrique au secours de l'Occident

L’Afrique au secours de l’Occident

Anne-Cécile Robert est journaliste au Monde diplomatique et professeur associé à l'Institut d'études européennes de l'université Paris 8


Et si c'était l'Occident, et non l'Afrique, qui avait besoin d'aide ? Et si c'était au continent africain de venir au secours de l'Occident ? Ce livre, volontairement provocateur, propose de renverser radicalement le regard porté sur notre « monde mondialisé ». Alors que, dans sa version capitaliste globalisée, le modèle occidental est en train de mettre à sac la planète, l'Afrique pourrait, en puisant dans son patrimoine culturel, apporter une vision plus harmonieuse et plus équilibrée du rapport entre les humains et la nature.
Sans idéaliser une Afrique mythique ni nier la dramatique situation dans laquelle se trouve souvent le continent noir, le livre suggère que le prétendu « retard » de l'Afrique ne serait que l'expression d'une formidable résistance culturelle à un modèle économique dévastateur. Il propose, en délocalisant le regard en Afrique, une critique radicale de nos modes de vie et des valeurs de la mondialisation libérale.

Lire la suite en cliquant ici.

Interview d’Anne-Cécile Robert au sujet de son livre : Afriques, années zéro : Du bruit à la parole

Interview d’Anne-Cécile Robert au sujet de son dernier livre : Afriques, années zéro : Du bruit à la parole. Interview recueillie par Giancarlo Rossi , correspondant des Amis du Monde diplomatique en Italie.
Cliquer sur le lien : http://www.amis.monde-diplomatique.fr/article2198.html#

Présentation de l’éditeur :

Depuis l’échec, sur fond de désastre social, des plans de rigueur économique initiés par les institutions financières internationales (dont le FMI et la Banque mondiale) et les riches pays du Nord, l’Afrique subsaharienne est le théâtre des mutations les plus spectaculaires de la globalisation du monde. Si ces transformations ont parfois des formes dramatiques (émeutes de la faim, coups d’Etat, guerres, revendications identitaires, etc.) donnant l’impression d’un immense chaos, les événements ne sont pas moins compréhensibles qu’ailleurs. Ce sont du reste les simplifications médiatiques et les préjugés dépréciatifs qui créent ce que certains appellent l’" insoluble complexité " du continent noir.

En douze chapitres qui mêlent le récit et l’analyse, cet ouvrage dresse l’état des lieux de ce nouvel an zéro du sous continent, où ce qui se joue aura des conséquences certaines sur le reste du monde. Et pour cause, l’Afrique subsaharienne est le laboratoire historique des crises qui guettent désormais le versant riche de la planète (explosion des inégalités sociales, appauvrissement des classes moyennes, déni de la puissance publique et du rôle de l’Etat).

Afriques, années zéro : Du bruit à la parole d’Anne-Cécile Robert et Jean-Christophe Servant, éditions ATALANTE, novembre 2008.

13/08/2009

En Inde, le spectre de " guerres de l'eau " se profile


14 août 2009

Manifestation contre la pénurie d'eau, le 30 juillet, à Chandigarh, ville du nord de l'Inde. REUTERS

New Delhi Correspondance
Le sous-continent puise dans ses nappes phréatiques à un rythme qui compromet la pérennité de cette ressource

En Inde, les nappes phréatiques s'épuisent, mettant en péril les ressources en eau du pays. Un article paru jeudi 13 août dans la revue scientifique Nature établit qu'en six ans, de 2002 à 2008, les réserves d'eau souterraine de trois régions du nord de l'Inde, l'Haryana, le Pendjab et le Rajasthan, ont diminué de 109 milliards de mètres cubes, soit le dixième des réserves annuelles du pays.

L'Inde est prise au piège entre une consommation qui ne cesse d'augmenter et des réserves qui baissent. L'eau souterraine est gratuite et abondante, même en temps de sécheresse. Depuis quarante ans, les agriculteurs se sont donc tournés vers l'exploitation des nappes phréatiques, sans se donner la peine de demander des autorisations. En l'absence de législation et de contrôle des autorités, 19 millions de puits ont été forés.

Cette eau souterraine, qui constitue 38,5 % des ressources disponibles, est pourtant précieuse. S'il suffit de seulement quelques minutes pour extraire l'eau des profondeurs, il faut des années pour reconstituer une nappe phréatique. Dans son rapport intitulé " Propriété et gestion des nappes phréatiques ", le commissariat au plan indien met en garde contre leur surexploitation : entre 1995 et 2004, " la proportion de districts surexploités est passée de 4 % à 15 %, faisant de la surexploitation des nappes phréatiques un objet de préoccupation ". Dans les régions arides ou semi-arides comme le Gujarat, le Tamil Nadu ou le Rajasthan, plus de la moitié des districts sont classés comme étant dans une situation critique ou semi-critique ou comme surexploités.

Cette pénurie conduit les agriculteurs à creuser des puits de plus en plus profonds. Mais tous n'ont pas les moyens de s'équiper de pompes à eau suffisamment puissantes. Dans un article paru mardi 11 août dans les Lettres de la recherche environnementale (ERL), Tushaar Shah montre que ces pompes à eau, qui fonctionnent avec des générateurs alimentés au gazole ou au kérosène, sont responsables de 4 % à 6% des gaz à effet de serre émis par l'Inde, le quatrième pollueur de la planète. Or le réchauffement climatique réduit les chances de renouvellement des nappes phréatiques.

En 2001, le Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (GIEC) a montré qu'une augmentation des températures se traduirait par de plus fortes précipitations, sur une moindre durée. Ce changement pourrait ralentir le rythme de réapprovisionnement des réserves d'eau souterraines. Enfin la montée du niveau de l'océan provoque la salinisation des nappes phréatiques côtières, les rendant impropres à la consommation. La contamination chimique des nappes phréatiques, à l'arsenic ou au fluor, est en outre déjà à l'oeuvre dans certains Etats, comme l'Andhra Pradesh ou le Bengale-Occidental.

Les nappes phréatiques servent à irriguer des cultures à haut rendement, où sont aussi utilisés des pesticides et des engrais. Or " les systèmes d'irrigation souterrains sont particulièrement vulnérables à la contamination chimique. Une fois contaminés il est très difficile, voire impossible de les décontaminer ", lit-on dans un des articles publiés dans ERL.

Des tensions

La pénurie d'eau suscite déjà des tensions en périphérie des grandes agglomérations. " La guerre de l'eau a commencé ", va même jusqu'à affirmer Sunita Narain, rédactrice en chef de la revue environnementale Down to Earth. " Aux alentours de New-Delhi, les citadins utilisent les ressources en eau des paysans. Et les paysans ont à leur tour recours aux maigres ressources en électricité des citadins pour pomper l'eau dans des puits profonds ", explique Sunita Narain. En 2005, cinq paysans ont été tués au cours de manifestations, dans le Rajasthan, pour protester contre l'acheminement de l'eau du barrage de Bisalpur vers la ville de Jaipur.

Le gouvernement expérimente la possibilité de recharger artificiellement les nappes phréatiques et commence à peine à contrôler les creusements de puits. Restreindre l'accès à l'eau dans les régions agricoles s'avère difficile à contrôler et risqué politiquement. Le gouvernement central préfère donc étendre le réseau d'irrigation en surface. " Depuis 1990, les gouvernements du centre et des régions ont investi plus de 20 milliards de dollars dans la construction et la réhabilitation de systèmes d'irrigation par canaux, alors que la surface alimentée par cette irrigation a baissé de 3 millions d'hectares ", écrit Tushaar Shah.

Le temps presse pour éviter la surexploitation des nappes phréatiques. Alors que l'agriculture consomme 85 % de l'eau douce du pays, la situation pourrait s'aggraver avec l'industrialisation et l'urbanisation de l'Inde. Le commissariat au plan indien prévoit qu'à ce rythme, l'Inde souffrira en 2050 d'un déficit de 320 milliards de mètres cubes d'eau par an.

Julien Bouissou

© Le Monde

03/08/2009

Situation alimentaire d'un village au MALI - Témoignages

Les Amis d’un Coin de l’Inde et du Monde
Association loi 1901. Reconnue d’utilité publique

Bamako-MALI

OBSERVATIONS

La mission de contrôle de la situation alimentaire à Sanamba : une première pour connaitre dans le village de Sanamba comment les familles s’en sortent , avec tout ce qu’elles ont comme difficultés à se nourrir, surtout en cette période de début d’hivernage, où les greniers sont tous sans exception vides au village, et aussi la fin des travaux de maraichage.
Pour avoir leur point de vue, j’ai approché six chefs de familles dont deux sont membres du comité de jumelage de LACIM.
1 - Bougou :
Il a 88 ans, deux femmes, et cinq enfants ; pour les travaux champêtres, il travaille avec un fils et ses deux femmes ; les récoltes de l’année dernière lui ont permis de couvrir ses besoins céréaliers sur six mois, et le reste des besoins, avec l’appui de ses enfants et connaissances à Bamako et ailleurs.
Depuis trois mois son grenier est vide ; personnellement Bougou n’a plus de force pour travailler maintenant, mais ses deux femmes font du maraichage, comme tous les autres habitants de Sanamba, ce qui leur permet de joindre a peu près les deux bouts . Sinon cette année au village, ça va plus que les années précédentes où les récoltes ne pouvaient pas tenir plus de deux à trois mois.
2 - N’Tomblén 65 ans:
Dans mon foyer nous sommes 22 personnes, nous avons à peu près 4 hectares de terre cultivable ; les récoltes passées nous ont permis de nous nourrir sur 7 mois ; nous avons commencé à acheter le mil au marché il y a plus d’un mois.
A la date d’aujourd’hui nous avons acheté au marché 400kg de mil ; nos récoltes sont uniquement réservées pour la nourriture ; quant à l’habillement et aux médicaments ils sont gérés de façon individuelle, avec les revenus du maraichage dans la famille de chacun.
En réalité au village nous vivons au jour le jour, car les terres sont très pauvres et les champs ne sont pas amendés, ce qui fait que la production n’est pas grande ; avec l’arrivée du compostage nous allons voir cette année pour les premières expériences.

3 - Soungalo 55 ans :
Nous sommes 15 personnes dans le foyer, pour une exploitation de 3 hectares de terre cultivable; les récoltes de l’année dernière nous ont permis de nous nourrir sur une période de 6 mois ½. Les greniers sont vides et depuis plus de trois mois nous achetons du mil au marché.
Nous avons acheté plus de 400kg mil déjà ; les récoltes ne nous permettent pas de tenir l’année ; la plus grande partie de l’année ce sont les produits du maraichage, pour la consommation , et la vente pour subvenir aux petits besoins de famille comme habillement, santé ; aussi , souvent la vente de volailles pour les urgences.
Maintenant les activités du maraichage sont au ralenti , les greniers sont vides. Avec les premières pluies, c'est le début des maladies de la volaille, dont on perd une bonne partie.
Nous ne connaissons pas le mot manger à sa faim ; actuellement les enfants vont en brousse pour le ramassage de Karité avec leurs mamans ; c’est avec les fruits de karité mûr que plus de 60% des enfants du village déjeunent maintenant ; à midi on mange ensemble ce qu’on a , et le soir aussi c’est encore du karité et les fruits de liane sauvage.

4 - N’Tio 55 ans :
J’ai 15 bouches à nourrir, nous avons 3 hectares de terre cultivable, sur lesquelles nous cultivons deux en mil, et un en maïs ; nos récoltes passées ont tenu 8 mois ; actuellement le grenier est vide et il y a de cela deux mois ; à la date d’aujourd’hui nous avons eu à acheter 250kg de mil, différent des petites quantités achetées.
Nous travaillons beaucoup dans le maraichage, avec un peu plus de ½ hectare ; ce travail nous soutient beaucoup, pour les condiments, et les petits nécessaires de la maison ; en plus du maraichage, N’Tio est le menuisier du village et aussi des villages environnants, pour la confection des portes fenêtres, escabeaux etc..., ce qui lui permet d’avoir un peu de revenu supplémentaire.
Actuellement nous travaillons au champ, car le maraichage est terminé ; avec les pluies les semis sont presque arrivés à terme, et en cette période c’est la volaille et le petit bétail qui souffre, nous sommes obligés de les vendre pour pouvoir subvenir à nos besoins ; mais comparativement à l’année précédente, nous pouvons dire que ça va.

5 – Soungalo 45 ANS :
Dans la famille nous sommes au nombre de 24 personnes, pour un champ de 3 hectares ; sur ces trois hectares nous cultivons de l’arachide, du mil, et du maïs ; les récoltes précédentes nous ont soutenu sur une durée de 5 mois ; il y a de cela quatre mois que nous achetons du mil pour la consommation ; à la date d’aujourd’hui nous sommes à près d’une tonne (10 sacs de 100 kg).
Les récoltes au champ nous permettent uniquement de donner à manger à la famille ; quant aux autres petits besoins, habillement, santé , ils sont directement liés au maraichage; en plus du maraichage, nous exploitons du bois de chauffe pour la vente de bois et du charbon de bois.

6 - Bassy 34 ans :
Je parle à la place de mon père qui est au champ ; dans la famille nous sommes au nombre de 24, pour un champ de 5 hectares ; nous cultivons l’ensemble en mil et maïs ; nos récoltes précédentes nous ont permis de nous nourrir sur une période de 8 mois ; les greniers sont totalement vides et depuis près de 2 mois, nous achetons le mil au marché ; à la date d’aujourd’hui nous sommes à 350 kg de mil acheté.
Comme activité de soutien aux familles, il y a le maraichage, la coupe du bois (pour faire du charbon de bois, et du bois), et la vente de volaille.


En conclusion , nous avons discuté sur le choix de l’emplacement du périmètre maraicher du village fait par l’ONG-VIDE ; pour les hommes ils ont été approchés par le représentant de VIDE pour ensemble faire le tour du village pour faire le choix du site ; l’endroit actuel a presque été imposé par une jeune dame européenne à qui le représentant de VIDE ne pouvait pas dire non et alors que le village leur a fait savoir que l’endroit était un ancien site de maraichage abandonné, pour inondation en saison des pluies, et manque d’eau dans les puits en période de maraichage.
Ensemble leur souhait est qu’on leur aide pour la maitrise et le développement du maraichage, qui pour eux est le plus grand soutien des foyers.
Aussi un cri qu’il lance pour leur aider à la réparation des anciennes classes, dont le vent a déjà emporté les tôles d’une salle de classe.

L'excision, la violence faite aux femmes

L'excision - 1:45:31 - 11 févr. 2007

À l’occasion de la quatrième Journée internationale contre les mutilations génitales féminines, "Thema" dresse le tableau de la situa...suite » À l’occasion de la quatrième Journée internationale contre les mutilations génitales féminines, "Thema" dresse le tableau de la situation actuelle, notamment en Europe, de plus en plus concernée par cette pratique. La bataille contre l’excision des petites filles africaines se gagnera-t-elle en Europe ? Si les législations sont encore loin d’être unifiées, nombre de jeunes femmes européennes originaires d’Afrique mènent la lutte à leur échelle. La conférence des autorités religieuses organisée au Caire en novembre 2006 a déclaré les mutilations génitales féminines incompatibles avec l’islam.

Le Mali en Fete

Le Mali en Fete - 20 mars 2006


Music videos from Mali, West Africa. Artists include Maimouna Dembele, Djeneba Seck, Nainy Diabate, Paye Camara, Jah Youssoufou, Amadou Yalomba, Tata Bambo, and Sekou Kouyate.

THOMAS SANKARA- Une vidéo à voir

Un résumé de la vie de Thomas SANKARA, toujours présent dans nos esprit et moteur d'une Afrique debout !



Regarder aussi :
Discours de THOMAS SANKARA a ADDIS ADEBA
http://www.dailymotion.com/video/x17idb_discours-de-thomas-sankara-a-addis_politics
DISCOURS DE THOMAS SANKARA AU SOMMET DE L'OUA d'ADDIS ADEBA Le 29 Juillet 1987 discours sur la dette des pays africains.
Pour avoir une idée plus large du personnage lire : http://polytricksss.blogspot.com/2008/04/les-discours-politiques-de-t-sankara.html