17/10/2013

Le Fonio, ancêtre des céréales d’Afrique




dimanche 20 janvier 2013 / par Antoine Ganne

Le Fonio, de son nom scientifique Digitaria exilis (fonio blanc) ou Digitaria iburua (fonio noir), est considéré comme la céréale la plus ancienne d’Afrique. Longtemps délaissée, elle est depuis quelques années réintroduite dans la culture africaine en raison de sa croissance rapide et de ses grandes qualités nutritionnelles.

Dans la cosmogonie du peuple Dogon, au Mali, la graine de fonio, appelée põ, constitue le « germe du monde ». En couscous, beignets ou farines, le fonio est l’une des céréales les plus courantes en Afrique de l’Ouest. Elle a des vertus nutritionnelles importantes et, facile à digérer, elle est même recommandée aux diabétiques ! Pourtant sa culture a longtemps été freinée car jusqu’à l’introduction de nouvelles machines, il fallait près de deux heures pour piler deux kilos de graines. A compter du début des années 90, le fonio a connu une véritable démocratisation avec l’invention par Sanoussi Diakité, un enseignant de Dakar, du « décortiqueur ». Cette machine qui coûte environ 1000-1500 € permet d’épargner le long labeur du pilage en augmentant la productivité et le rendement à 75 kg en 2 heures.
Se contentant de sols pauvres, non fumés et adaptée aux pluviométries variables, la culture du Fonio a redémarré avec la mécanisation et le soutien financier de l’Union européenne (UE) pour le développement de la compétitivité de la filière. Cela doit permettre, en plus de l’utilisation sur les marchés locaux, de pouvoir exporter les surplus vers l’Europe ou les Etats-Unis.
La Guinée reste le premier producteur avec 222 000 tonnes, devant le Nigeria, 80 000 tonnes, le Mali, 26 000 tonnes, la Côte d’ivoire 14 000 tonnes et le Burkina Faso 9 500 tonnes. Au total, un peu moins de 500 000 hectares sont exploités.
Une céréale bien adaptée à la cuisine
Le fonio est une denrée de grande qualité au plan culinaire et diététique. Elle est plébiscitée pour ses propriétés gustatives et nutritionnelles exceptionnelles. « Plus riche que les autres graines en calcium, magnésium, zinc et manganèse, il contient également deux fois plus d’acides aminés que les autres céréales » annonce Top Santé. Très digeste, il est en outre parfaitement recommandé pour l’alimentation des enfants, des personnes âgées et pour les personnes souffrant de surpoids.
Le plus souvent consommé sous forme de couscous ou de bouillie épaisse, le fonio peut également être cuisiné en salade, beignets ou même en dessert. Le Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (Cirad) qui lui a même consacré un site conclut par un proverbe populaire qui résume bien son utilité : « Le fonio ne fait jamais honte à la cuisinière ».
- Découvrez quelques recettes à base de Fonio
- Lire aussi : L’Afrique et son haricot magique, le niébé

Alimentation : 842 millions d’affamés et 1,3 milliard de tonnes de nourriture jetées



10/10/2013

"Pas de développement agricole sans crédit agricole. Car le premier investisseur, c’est l’agriculteur"

Agriculture et développement rural

photo prise au Cambodge

"Pas de développement agricole sans crédit agricole. Car le premier investisseur, c’est l’agriculteur"

15/04/2012
Interview de Jean-Luc François, chef de la division Agriculture, développement rural et biodiversité de l'AFD. A l'heure où une nouvelle crise alimentaire se profile au Sahel, M. François revient avec nous sur les enjeux de la lutte contre la faim, les leviers d’actions pour répondre aux défis actuels et sur les outils mis en œuvre par l’AFD et ses équipes pour réduire l'insécurité alimentaire des pays pauvres.
Quel est l’enjeu que représente la lutte contre la faim aujourd’hui ?
La sécurité alimentaire concerne aujourd’hui toute la planète. Les désordres du monde sur les marchés agricoles, les décisions qui son prises à Bruxelles, Washington ou Pékin ont des répercussions sur le panier de la ménagère de Dakar, de Ouagadougou ou de Niamey, car elle achète des produits importés, ou des productions locales dont les prix sont influencés par les prix des marchés mondiaux. Au niveau mondial, il existe une très grande diversité des problématiques entre les pays du Nord et les pays du Sud, et parmi les pays du Sud, il y a une vraie spécificité de l’Afrique subsaharienne.
 
Face à cette situation, notre priorité à l’AFD, c’est l’agriculture, la sécurité alimentaire au sens large, mais en Afrique subsaharienne, sur laquelle il y a à la fois du potentiel et des besoins énormes. Le paradoxe de l’Afrique subsaharienne, c’est qu’elle est la partie du monde qui possède le plus de terres disponibles, le plus d’eau, une main d’œuvre abondante, mais qui voit se creuser le déficit alimentaire. Il faut corriger ce phénomène, tout d’abord à cause du déficit de la balance commerciale : pourquoi importer du riz, en Côte d’Ivoire ou au Nigéria  alors qu’on peut le produire ? D’autre part, il  existe une dynamique démographique telle, qu’il faut créer des emplois. Or l’agriculture est un secteur à très haute intensité de main d’œuvre. 

 
Quelles sont les causes des crises alimentaires sur le continent africain ?
 
Il y a deux types de causes : des causes naturelles, et des causes liées aux stratégies de développement. La bande sahélienne souffre de déficits pluviométriques fréquents, qui ont des conséquences considérables sur l’élevage et les récoltes.
 
Mais il y a d’autres parties de l’Afrique où il y a eu un déficit de politiques incitant les agriculteurs et les investisseurs à considérer l’agriculture comme un moyen de gagner sa vie, depuis des dizaines d’années.  
 
Cette année, il y a eu une crise relativement importante dans la corne de l’Afrique, qui était à l’origine liées à des causes naturelles, amplifiées par des troubles politiques. Cependant, cette zone pourrait très bien dans une vision de long terme, dans un contexte stabilisé, voir se développer l’irrigation, de nouvelles pratiques de cultures, respectant les traditions d’élevage. 
 
En ce moment, une crise se prépare au Niger et dans six autres pays d’Afrique de l’Ouest. A cela s’ajoutent les difficultés liées à la sécurité au Sahel, qui vont rendre les choses plus difficiles pour venir en aide aux populations. 
 
Il y a ensuite un problème de densité démographique, car on se trouve dans des pays où la transition démographique n’est pas encore assurée. L’urbanisation crée des clients pour les agriculteurs.
Il y a enfin des aspects de migrations, c’est pourquoi le problème de la sécurité alimentaire doit être envisagé à l’échelle sous-régionale en Afrique de l’Ouest. 
 
Si l'on ne réagit pas, la crise alimentaire pourrait être aggravée par la désertification grandissante et l'accroissement de la population africaine.
 
La lutte pour la sécurité alimentaire se limite-t-elle à l’agriculture ?
 
Si l'on raisonne de manière générale, le vrai problème c’est la pauvreté.
 
Dans certains pays riches, il y a des pauvres qui ne mangent pas suffisamment, ou mal. La planète produit sans doute suffisamment pour nourrir les habitants qu’elle porte. Si on se concentre sur l’Afrique, les pauvres sont en zone rurale. Il faut investir dans l’agriculture. En produisant plus, on peut nourir les urbains sans agraver le déficit de la balance commerciale, et on permet à des ruraux pauvres d'augmenter leurs revenus et donc de ne plus subir la faim.
 
En résumé, et du point de vue de l’Afrique, la faim reste un problème agricole. Il faut donc investir dans l’agriculture. 
 
Que signifie investir dans l’agriculture ? 
 
A l’AFD, on pense que le premier investisseur, c’est l’agriculteur. C’est lui qui investit, d’abord par son  travail, et dès qu’il le peut financièrement, en réinvestissant ses marges ou en ayant recours aux institutions de financement, microfinance ou crédit agricole... Aider des industriels à acheter son  produit à cet agriculteur un bon prix, à partager équitablement la valeur ajoutée, c’est aider l’agriculteur à investir. C’est que fait l’AFD en finançant les entreprises qui font le lien entre l’agriculteur et le marché dans le cadre de filières qui organisent les contrats entre industries et agriculteurs. et en renforçant les capacités des banques locales à faire du crédit à l’agriculture. Mais le privé ne peut pas tout. Les Etats doivent investir aussi, par exemple dans  les pistes rurales, l’irrigation, la formation et d’une façon générale dans ce qui améliore le fonctionnement des marchés, la fluidité des échanges entre villes et campagnes. C’est un autre domaine d’intervention de l’AFD. 
 

une famille d'agriculteurs au Cambodge, © Eric Beugnot, AFD
Quels sont les différents moyens d’action de l’AFD ? 
 
Un des piliers de l’action de l’AFD en Afrique de l’Ouest, c’est l’appui aux filières agro-industrielles. Ainsi, il devient possible d’organiser des relations équilibrées entre les agriculteurs, l’agro industrie et les marchés, par un système de règles et de contrats. Il faut rappeler que ces cultures d’exportation, comme les filières coton ou hévéa, que nous soutenons, n’empêchent pas les agriculteurs de cultiver des cultures vivrières. Ils peuvent même profiter des revenus qu’ils tirent de leurs exportations pour améliorer leurs exploitations vivrières. 
 
Un autre axe d’intervention important de l’AFD, c’est l’appui aux collectivités locales rurales. La dépense publique, la richesse est aujourd’hui concentrée dans les villes en Afrique. Equiper les campagnes suppose une réelle volonté politique. Il faut donc accompagner la décentralisation, en donnant les compétences à des élus locaux, et leur donner les moyens d’investir (transports, infrastructures, etc.) Le but est de rendre attractif, compétitif le territoire rural. S’y rajoutent deux dimensions : la préservation du patrimoine naturel et la sécurisation du foncier. 
 
Un des avantages remarquables de l’AFD, c’est qu’elle dispose d’une palette d’outils financiers qui lui permettent de financer l’investissement public comme l’investissement privé et de  le faire à des conditions financières (subventions ou prêts plus ou moins bonifiés) qui sont adaptéesà la nature du projet et de l’état de développement du pays. L’AFD a poussé encore plus loin la  complémentarité des outils financiers en contribuant à la création d’un fonds d’investissement entièrement dédié aux filières agricoles alimentaires  en Afrique.
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Commentaires de Nicolas MERLIN

je reprends quelques citations tirées de cette interview :

---> "Face à cette situation, notre priorité à l’AFD, c’est l’agriculture"

OUI, 1 000 fois !!!
il y a 20 ans presque personne ne disait ça ... (de rares exceptions ; voir "espoir pour l'Afrique noire", éd Présence africaine).

---> "Le paradoxe de l’Afrique subsaharienne, c’est qu’elle est (…) déficit alimentaire"

OUI, c'est très important de le dire - à condition de tout de suite distinguer la zone forestière de la zone sahélienne. En plus cette expression  "l’Afrique subsaharienne"   qui revient sans arrêt est peu claire ; l'expression "l’Afrique intertropicale" est dans certains cas plus adaptée ("l’Afrique subsaharienne" ça va jusqu'au Cap ?).
Concernant l'eau, je crois que le sous-sol africain en a de grands gisements, même  parfois en zone très sèche (voir article du Monde du ... ??? ...)

--->  "il y a d’autres parties de l’Afrique où il y a eu un déficit de politiques incitant les (…) dizaines d’années."  

OUI, oh combien !!!...

---> "Cette année, il y a eu une crise relativement (...)  traditions d’élevage."

OUI, c'est très important de le dire :  cette zone pourrait très bien dans une vision de long terme devenir une zone de production agricole importante et de sécurité alimentaire ... comme d'autres zones africaines ...  

---> "Il y a ensuite un problème de densité démographique, car (…) pas encore assurée."

NON, on ne peut pas affirmer, nous les européens « Il y a un problème de densité démographique ». Mais par contre l'explosion démographique que l'Afrique a connu (c'est pas fini!) impose probablement qu'elle donne la priorité absolue à son agriculture. Il faut le rappeler : c'est un élément souvent oublié il me semble

---> "L’urbanisation crée des clients pour les agriculteurs."

OUI, c'est très important de le dire. C'est un point mis en avant par le film « les sahéliennes peuvent nourrir le Sahel » (de l'ONG "Afrique Verte")  

--->"Il y a enfin des aspects de migrations, c’est pourquoi le problème de la sécurité alimentaire doit être envisagé à l’échelle sous-régionale en Afrique de l’Ouest."

OUI, c'est très important de le dire - à condition de tout de suite distinguer la zone forestière de la zone sahélienne et de souligner la complémentarité des deux (au sud : eau, terre fertile ; au sud : espace disponible, élevage)

---> "A l’AFD, on pense que le premier investisseur, c’est l’agriculteur."

OUI !

--->   "Il faut rappeler que ces cultures d’exportation, comme (…) améliorer leurs exploitations vivrières." 

OUI, c'est très important de le dire. L'affirmation inverse (les cultures d'exportation seraient dans tous les cas une calamité pour les petits agriculteurs) est un mythe ravageur (en même temps, il y a évidemment aussi du vrai dans ce mythe, comme dans beaucoup de mythes)


---> "Un des piliers de l’action de l’AFD en Afrique de l’Ouest, c’est l’appui aux filières agro-industrielles."

Bravo l'AFD !

---> "Un autre axe d’intervention important de l’AFD, c’est l’appui aux collectivités locales rurales."


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Il me semble qu'avec l'AFD nous (la France) avons un bel outil !... Il y a hélas beaucoup de vrai évidemment dans ce que disent ceux qui ne cessent - souvent à juste titre - de critiquer la politique de coopération de la France (françafrique ...), mais j'ai le sentiment qu'il y a parfois aussi beaucoup d'excès  dans leur propos - comme le montre l'action de l'AFD me semble-t-il.



Nicolas et/ou Elisabeth Merlin

09/10/2013

Le mil, perle nutritive de l’Afrique

 
Le mil, perle nutritive de l’Afrique
Le mil, consommé depuis la nuit des temps









Le mil représente la principale céréale consommée dans plusieurs régions du Niger, du Nigeria, du Mali et du Burkina Faso. L’Afrique est le premier producteur mondial de cette céréale, consommée depuis la préhistoire, et qui se satisfait de terres pauvres et de faibles pluies.

Le mil est une céréale consommée depuis les temps les plus reculés : on a trouvé des traces de sorgho - qui est l’une des variétés du millet - sur des grattoirs en pierre datant de 100.000 av.JC au Mozambique. En 2005, des archéologues ont trouvé en Chine des nouilles fabriquées avec de la farine de mil, datant de 4.000 av. JC. Dans l’Egypte pharaonique, l’on fabriquait du pain plat, type pita, avec de la farine de mil, et l’on buvait aussi de la bière de mil. La Bible décrit des cultures de mil en Palestine en 600 av. JC, et dans ses voyages en Orient, Hérodote en observe en Perse en 400 av. JC.
Dans la Rome antique, les populations pauvres faisaient une grande consommation d’une bouillie de mil, appelée "puls" - le nom latin du mil est millium - peut-être parce que ses graines viennent par "milliers" ? Jusqu’au Moyen-Age, les populations d’Europe méditerranéenne consommeront cette bouillie de mil. Au XVI° siècle, avec l’introduction du maïs venu des Amériques, la "polenta" en Italie sera fabriquée avec cette nouvelle céréale.
L’Afrique, principal producteur et consommateur de mil dans le monde
Aujourd’hui l’Afrique est le principal producteur, avec le Nigeria en tête, et consommateur de mil dans le monde. La production mondiale était estimée à 32 millions de tonnes en 2007 par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). L’Inde en produit à lui seul le tiers.
Les principaux producteurs de mil en 2007 :
Inde : 10 millions de tonnes
Nigeria : 8 millions
Niger : 3 millions
Chine : 2 millions
Burkina : 1 million
Mali : 1 million
Soudan : 800.000 tonnes
Ouganda : 700.000 t
Tchad : 500.000 t
Ethiopie : 500.000 t
La majorité de la production est auto-consommée : très peu de mil circule dans les circuits du commerce international. Outre l’Afrique, le mil est consommé dans les régions sèches et arides d’Inde (Etats du Rajasthan, du Gujarat et du Hayara) et de Chine (nord du pays), ainsi que dans certains Etats de l’ex-URSS (Ukraine, Kazakstan, Russie). Aux Etats-Unis il est utilisé comme fourrage, et en Europe, essentiellement comme nourriture pour oiseaux ! Mais en Occident, il fait aussi son apparition dans les magasins bio et diététiques, comme d’autres céréales exotiques ou oubliées, car c’est une céréale sans gluten très riche en vitamines et sels minéraux.
Le mil désigne en général la variété de millet appelée "millet perle" - à cause de la taille des graines, petites et rondes, de cette céréale, et qui concerne 50% des surfaces consacrées au mil en Afrique. Le “gros mil” est le sorgho, une autre variété parmi les centaines de variétés de millet.
Au Sahel, le mil représente une culture vivrière importante, et souvent la première céréale consommée. Au Niger, le mil et le sorgho constituent près de 3/4 de l’apport calorique quotidien. Au Mali et au Sénégal, le mil représente 40% des céréales consommées ; au Burkina, au Tchad et en Gambie, le mil compte pour 1/3 des céréales consommées. Selon les pays, en Afrique les consommations oscillent entre 20 et 50 kg/personne/an - les plus élevées du monde.
Car cette plante pousse vite, se satisfait de sols pauvres et de faibles pluies, et pousse là où d’autres céréales comme le blé, le maïs ou le riz, ne pourraient pas se cultiver. En outre, elle peut être stockée pendant 5 ans.
En Afrique, le mil est cultivé par des petits paysans, sans engrais, et selon des procédés entièrement manuels. Les rendements sont par conséquents très bas : entre 200 et 500 kg/ha. Mais une nouvelle variété de mil a été créée par des agronomes récemment, qui pousse en 70 jours au lieu de 140, et a été expérimentée au Burkina Faso.
Au Sahel, un dicton dit : « la meilleure épouse est celle qui préparer bien la boule de mil ». La préparation culinaire du mil est en effet du ressort des femmes, qui commencent par piler les graines dans un mortier. Leur gestuelle est d’ailleurs devenue une "image d’Epinal" des représentations de l’Afrique. « Celle qui n’a jamais soulevé le pilon ne se rend pas compte du travail que cela représente ! », raconte Brigitte, grande voyageuse. En Afrique de l’Ouest et au Sahel, le mil est souvent préparé en bouillie - comme au Burkina Faso, le célèbre "", ou au Sénégal, le "lakh", préparé avec du lait fermenté ; en couscous, comme le "Thierré Bassi", couscous de mil du Sénégal.
- Lire aussi : La bière de mil

Les bienfaits du mil
Le mil contient 11% de protéines, soit le même taux que le blé. Il est très riche en vitamines B, acide folique, calcium, fer, potassium, magnésium, et zinc.
Photo : Copyright fidafrique.net