J'ai participé pour la seconde fois en un trimestre à la commission Afrique de LACIM au sein de laquelle sont façonnées les modalités d'actions de l'ONG en fonction des expériences vécues sur le terrain.
Cette fois ce sont les responsables bénévoles des secteurs de MOPTI, GAO, DOUENTZA, DJENNE, KATI au MALI et de DOSSO, MARADI, TILLABERI, ZINDER au NIGER qui ont rendu compte de leurs tournées des villages.
L'expertise de ces bénévoles, qui chaque année consacrent plusieurs mois à ces tournées "d'inspection" des villages avec l'aide des permanent africains de LACIM, est tout à fait remarquable et démontre à quel point la connaissance rapprochée du terrain est indispensable pour faire un travail pertinent.
C'est toute une pédagogie du développement en zone rurale pauvre qui est ainsi élaborée collectivement pour enrichir la pratique de l'association.
Pour agir de façon pertinente, c'est en effet une connaissance approfondie des dimensions culturelles, sociologiques, politiques et économique des zones concernées qu'il faut posséder.
De plus en plus les actions de LACIM seront précédées d'études appropriées pour éviter l'amateurisme, même si dans un esprit d'approche pédagogique du développemnt, une part d'improvisation et d'échec doit être acceptée.
La recherche de concertation avec les autres acteurs du développement sur les zones d'actions de LACIM est maintenant bien intégrée dans la démarche des uns et des autres.
C'est donc une très grande satisfaction pour moi de m'intégrer aux travaux de cette commission.
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