Le continent dispose d'importantes ressources en eau.
Il manque en revanche les infrastructures de distribution et
d'assainissement qui permettraient aux populations d'accéder à l'eau
potable. Décryptage de ce paradoxe, en cartes.
06.08.2012 | Courrier international
Dans son sous-sol, le continent africain recèle 660 000
kilomètres cubes de réserves d'eau. Cette ressource est cent fois
supérieure à la quantité d'eau en surface. Et pourtant, 330 millions
d'Africains, soit 40 % de la population, n'ont pas accès à l'eau
potable, rappelle le quotidien espagnol El País. Selon des chiffres de la Banque africaine de développement,
il faudrait que l'Afrique consacre l'équivalent de 11,5 milliards
d'euros par an pour créer ou renforcer des infrastructures de
distribution et d'assainissement. Et si l'eau existe, certaines nappes
sont enfouies en profondeur, rendant délicat et coûteux tout projet de
creusement.
Le graphique ci-dessous montre ainsi que d'énormes nappes dans les zones sahariennes se situent à une profondeur de plus de 50 mètres. Il s'agit notamment d'eaux "fossiles" très anciennes (des millions d'années), mais qui ne se renouvellent pas.
L'accès à l'eau potable devient d'autant plus aigu que les populations urbaines augmentent rapidement. Le pourcentage de citadins devrait passer de 44 à 57 % entre 2010 et 2040, selon l'Association africaine de l'eau. Mais de fortes inégalités subsistent entre les principales métropoles dans l'approvisionnement en eau des habitants [voir graphique]. Alors que Le Caire (17,6 millions d'habitants) a un taux d'approvisionnement de 95 %, une ville comme Lagos (capitale économique du Nigeria) dont la population se situe entre 15 et 17 millions d'habitants fournit l'eau à moins de 65 % de ses citoyens.
L'ONU a inscrit dans son programme, intitulé Objectifs pour le millénaire, l'accès à l'eau potable à 80 % de la population mondiale.
Le graphique ci-dessous montre ainsi que d'énormes nappes dans les zones sahariennes se situent à une profondeur de plus de 50 mètres. Il s'agit notamment d'eaux "fossiles" très anciennes (des millions d'années), mais qui ne se renouvellent pas.
L'accès à l'eau potable devient d'autant plus aigu que les populations urbaines augmentent rapidement. Le pourcentage de citadins devrait passer de 44 à 57 % entre 2010 et 2040, selon l'Association africaine de l'eau. Mais de fortes inégalités subsistent entre les principales métropoles dans l'approvisionnement en eau des habitants [voir graphique]. Alors que Le Caire (17,6 millions d'habitants) a un taux d'approvisionnement de 95 %, une ville comme Lagos (capitale économique du Nigeria) dont la population se situe entre 15 et 17 millions d'habitants fournit l'eau à moins de 65 % de ses citoyens.
L'ONU a inscrit dans son programme, intitulé Objectifs pour le millénaire, l'accès à l'eau potable à 80 % de la population mondiale.
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