29/03/2008

MICRO FINANCE RURALE au Burkina Faso

J'ai parlé de ce BTEC dans mon compte rendu de mission 2008 à KANGARE et ai rencontré le responsable de ce fond à OUAHIGOUYA.

Voici quelques nouvelles extraire du journal "Le PAYS" du 22/02/2008.


Un réseau des BTEC porté sur les fonts baptismaux

Il s’est tenu le 18 février 2008, au foyer du Groupement Naam de Ouahigouya, une Assemblée générale constitutive des Baoré-Tradition d’épargne et crédit (BTEC) qui a permis d’orienter cette structure vers un réseau. Le Docteur Bernard Lédéa Ouédraogo, a été plébiscité par l’Assemblée pour être à la tête du conseil d’administration des 12 BTEC de la région du Nord.


"Des relations économiques se sont approfondies et ont fondé un laboratoire qui a secrété des notions économiques et commerciales croisées et partagées. Et de cela, sont nés les micro-crédits, l’embouche ovine et bovine, l’élevage de la volaille, les bourses d’échanges de produits alimentaires, l’octroi des fonds de crédit pour lutter contre la pauvreté en milieu rural". C’est en ces termes que le président des Groupements Naam, Bernard Lédéa, a justifié la création d’une institution financière au profit du monde rural, les Baoré-tradition d’Epargne et des crédits (BTEC), en 1990, dans 12 localités de la région du Nord.

Pour cette Assemblée générale constitutive de l’ancienne institution, qui a conduit à la mise en place d’un réseau des BTEC, l’ambition des initiateurs, de concert avec les partenaires techniques et financiers, notamment l’ONG italienne CISV, Térafina, est d’impulser une nouvelle dynamique dans le domaine de la micro finance.

Selon la représentante de l’ONG CISV, Simona Rovelli, son institution suivra pendant 2 ans et demi les BTEC à travers plusieurs activités dont le plan de développement stratégique d’une part et d’autre part recherchera d’autres partenaires pour multiplier les formations des gérants dans les activités prévues.

Pour Suzanne Bicaba, conseillère technique du gouverneur de la Région du Nord, qui a présidé la cérémonie, la constitution d’un réseau BTEC offrira à l’avenir une alternative heureuse à des milliers de familles pauvres en leur permettant de subvenir à leur besoin de micro finance à des conditions adaptées. Satisfaite des actions visibles et palpables sur le terrain des Groupements Naam sur les activités génératrices de revenus dans le milieu rural, elle a réitéré sa disponibilité à soutenir les Groupements Naam dans sa nouvelle quête pour le bien-être des paysans.

Le président du Conseil d’administration , le Docteur Bernard Lédéa Ouédraogo, élu par consensus, a exhorté les présidents d’union à impliquer honnêtement et sincèrement dans le fonctionnement de l’appareil BTEC . Toujours selon le PCA, à l’endroit des gérants, il a demandé le respect du statut vis-à-vis des textes juridiques pour sortir les paysans du sous- développement. Suzanne Bicaba a également lancé un appel aux partenaires pour qu’ils accompagnent le réseau. Aussi a-t-elle invité les gérants à jouer leur partition, pour que la discipline et la vigilance soient de rigueur.

En rappel, ces 12 BTEC, à savoir Boussé dans le Kourwéogo, Gompossoum,Songnaba, dans le Passoré, Gourcy, Sima, Tougo dans le Zondoma, Titao dans le Loroum, Thiou, Séguénéga, Soumiaga, Tangaye dans le Yatenga, fonctionnaient grâce à la capacité organisationnelle de la Fédération nationale des Groupements Naam ( FNGN) avec l’appui du gouvernement burkinabè, la Coopération suisse, la Coopération Italienne, l’Association française pour le développement International, la Coopération danoise , l’UNICEF , OXFAM Solidarité, Nouvelle Planète, Fonds belge de survie à travers SOS FAIM et autres.

Par Adama SINARE

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